Ali Bongo Ondimba, le président du GabonAli Bongo Ondimba, le président du Gabon

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Prenons date avec l’histoire ! Les récentes mesures drastiques prises par les pouvoirs publics ont eu l’effet d’un véritable coup de tonnerre.

Acteurs politiques de l’opposition et leurs affidés regroupés dans divers syndicats n’attendaient que ça pour surfer et annoncer l’apocalypse au-dessus du ciel gabonais.

Pas facile en ce moment d’être à la place du chef de l’Etat qui pense que diriger, c’est prévoir. De ce fait, pour qui sait prévoir, sans nul doute, il va de soi que « prévenir vaut mieux que guérir ».

Pour Ali Bongo Ondimba, l’intérêt général doit guider, aujourd’hui plus qu’hier, les politiques publiques.

Dans toutes les chaumières, les commentaires ne tarissent pas quant au courage et à la témérité de ces mesures qui suscitent grincements de dents chez certains et ouf de soulagement chez d’autres.

Les pourfendeurs de ces mesures sans précédent se recruteront naturellement d’abord dans les rangs des nantis longtemps installés dans leurs apanages.

Inféodés à eux, Jean Remy Yama, la tête de proue de Dynamique unitaire a déjà donné le ton en promettant une guerre longue et populaire au gouvernement.

De même chez les acteurs politiques de l’opposition dont la principale caractéristique consiste à vendre des illusions, ce tournant historique à 180° emprunté par le chef de l’exécutif est une occasion tant rêvée pour mettre de l’eau dans leur moulin.

« Banqueroute, faillite, cessation de paiements, enlisements irresponsables, fosse commune, enterrement collectif », autant d’âneries qu’ils inondent dans les réseaux sociaux pour prédire l’apocalypse en perspective.

C’est mal comprendre la farouche détermination et l’énergie qui animent le chef de l’Etat bien vautré dans sa ligne jusqu’au-boutiste, aidé en cela par les avis éclairés du FMI et de la Banque mondiale en tant que principaux pourvoyeurs des fonds en faveur du Plan de relance économique (PRE).

Les meilleurs scénarii quant à la pertinence de ces décisions et la moisson que l’on peut en attendre font état d’importantes économies qui avoisineraient 70 milliards de nos Francs.

Le Gabon était-il malade de ses finances publiques? Sans doute ! Et cela depuis des lustres !  Voici des évidences. Fallait-il continuer sur la même lancée et cimenter ce statu quo rédhibitoire pour les futures générations ? Sans doute non !

En véritable monsieur « Courage », Ali Bongo Ondimba  a choisi de prendre le taureau par les cornes tout en prenant rendez-vous avec l’histoire. Alors prenons date !

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Avec Afric Telegrah

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