République démocratique du Congo - Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe.
République démocratique du Congo - Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe.
République démocratique du Congo - Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe.
République démocratique du Congo – Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe.

Revue de presse de ce mercredi 19 juillet

« La mort, dans les conditions atroces, de Chérubin Okende, député national et ministre honoraire des Transports, ne devait pas faire l’objet d’un marchandage politique, encore moins d’une récupération politique aux fins de positionnement ». C’est la position tranchée du ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe, lundi 17 juillet devant la presse conviée au traditionnel briefing du Gouvernement, rapporte EcoNews.

« Face à une certaine tendance politique qui essaie de faire de la mort de Chérubin Okende un fonds de commerce pour se valoriser sur le terrain politique », affirme ce journal, Patrick Muyaya n’a pas hésité à recadrer : « L’indécence dans la récupération politique de la mort d’un des nôtres, le député Chérubin Okende, doit cesser ! »

À cet effet, le porte-parole du gouvernement a invité les uns et les autres à bannir tout commentaire désobligeant, en attendant l’issue d’une enquête qui bénéficie d’une expertise nationale et internationale, comme promis par le Président de la République, note le tabloïd.

La Prospérité souligne que Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et Médias, a déploré des attitudes frisant l’indécence, instiguées par ses compères du parti Ensemble pour la République et de l’Opposition congolaise, à l’égard de la famille biologique du défunt, de ses collègues à l’Assemblée Nationale et de ses anciens colistiers du Gouvernement Sama Lukonde où il assumait jusqu’au 19 décembre 2022, jour de sa démission, des fonctions de ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement.

Décriant des intentions de tirer, de cette situation dramatique, des dividendes politiques dont leurs auteurs en connaitraient les buts, le Porte-Parole du Gouvernement a rappelé la nécessité d’éviter des répliques politiciennes là où elles ne trouvent même pas de place.

Pour ce quotidien, Jusqu’à preuve du contraire, le mystère entourant le meurtre de Chérubin Okende Senga, député National et ancien ministre au Gouvernement Sama Lukonde I, demeure entier. À ce stade, il n’est possible, pour aucun protagoniste, ni un camp politique, quelle que soit la thèse des faits en leur possession, d’attribuer la responsabilité de commanditaire sur autrui.

« Autant nous travaillons à faire toute la lumière sur cet incident, en même temps, nous avons noté ce que je considère comme un peu indécent, certaines réactions qui tendent à désigner les coupables alors que le mystère est entier. Nous avons observé que beaucoup sur les réseaux sociaux deviennent des enquêteurs. Dans l’esprit du gouvernement, tous ceux qui ont les éléments pouvant contribuer à la manifestation de la vérité peuvent se présenter au Parquet ou à l’auditorat où les enquêtes sont menées pour apporter des éléments qui peuvent aider à démêler ce puzzle… », a fait savoir Patrick Muyaya, souligne, pour sa part, Le Potentiel.

Dépôt des candidatures à la députation nationale

Dans un autre registre, AfricaNews prévient que les candidats à la députation nationale sont avertis qu’après la prolongation de 7 jours leur accordée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), soit du 16 au 23 juillet pour déposer leurs candidatures.

Le mardi 18 juillet, le président de la CENI, Denis Kadima, a visité deux Bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC)  situés dans les antennes des communes de N’Djili et Kalamu, dans la ville de Kinshasa.

Le constat établi est le faible engouement de la part des aspirants à l’élection des députés nationaux, alors que la CENI leur a accordé toutes les facilités. Notamment dans le prolongement d’une semaine de la date limite, fixée auparavant au 15 juillet 2023, ajoute ce journal.

« Nous n’irons pas au-delà du 23 juillet 2023 et il n’y aura pas de système de jetons  », a prévenu le Président de la CENI, rapporte La Tempête des Tropiques.

«Le personnel de la CENI est en place et bien organisé et nous attendons que les candidats viennent présenter leurs dossiers. Je constate avec surprise que les candidats ne se présentent pas en masse alors que la date limite est déjà dépassée. Nous avons prolongé pour leur accorder du temps et il me semble qu’il y en a qui pensent qu’il y aura un système de jetons et qu’ils pourront passer plus tard. Que non ! C’est un effort que nous avons fait, cela signifie que nous allons devoir travailler beaucoup plus pour récupérer les jours qu’on leur a accordés. J’en profite pour dire à tous les candidats indépendants, des partis et des regroupements politiques que le 23 juillet, nous aurons déjà poussés les choses un peu trop loin, donc ils doivent nécessairement s’apprêter et déposer leurs dossiers au plus tard à cette date-là au lieu d’attendre la dernière minute. Le délai que nous avons accordé pour que tout le monde qui était en retard pour des raisons d’ordre logistique et organisationnel puisse se présenter durant ce délai. On ne va pas mettre en place un système de jetons dont il n’y aura pas une autre prolongation malheureusement », a indiqué Denis Kadima Kazadi, selon ce tabloïd.

Avec Radio Okapi

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