OYO,  13 MARS (ACI) – Le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, M. Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, a appelé, le 12 mars à Oyo, les chercheurs à sortir de leurs égos pour soutenir la volonté de création et la mise en place du Centre de Recherche et d’Etudes des Pathologies Infectieuses et Tropicales (CREPIT).

CUVETTE-RECHERCHE SCIENTIQUE/LE MINISTRE APPELLE LES CHERCHEURS A SORTIR DE LEURS EGOS POUR LA MISE EN PLACE DU CREPIT
Les membres du gouvernement et les participants à la réunion de haut niveau sur le fonctionnement de l’hôpital Edith Lucie Bongo Ondimba, tenue à Oyo.

Cet appel a été lancé lors de la réunion de haut niveau de la vision et des orientations des membres du Gouvernement sur le mode d’organisation et de fonctionnement de l’hôpital Edith Lucie Bongo Ondimba d’Oyo.

 «Je pense que nous comprenons tous que la jeunesse est le maître mot. Je vous en prie, sortez de vos égos, messieurs les professeurs. Je le dis en toute responsabilité, si non nous allons cloner le CREPIT», a martelé M. Coussoud-Mavoungou.

Il a  notifié que sa présence marque la volonté, la reconnaissance de ce Centre dans l’environnement scientifique et de la recherche du pays, car une semaine durant, ils ont épilogué sur les questions de santé publique en  parlant de la recherche sur le plan de la santé et sur le plan médical.

 «Notre présence consiste à démontrer que ce n’est pas une institution de trop, mais une structure utile parce qu’elle doit s’occuper des pathologies infectieuses tropicales», a-t- il dit.

M. Coussoud-Mavoungou a confirmé qu’il y aura une nette et forte collaboration entre l’Institut National de Recherche en Sciences de la Santé (IRSSA), une structure de son département, et le Centre de Recherche et d’Etudes des Pathologies Infectieuses et Tropicales (CREPIT).

L’appui de l’IRSSA s’est  concrétisé avec la signature d’une convention de partenariat  en janvier 2019,  mais aussi avec  la présence de cette institution dans les locaux de  l’hôpital Edith Lucie Bongo-Ondimba.

Il a rappelé que le CREPIT,  tel qu’il a été conçu, est sensé être  une plate forme collaborative et  mutualisé. «Je notifie cela pare que l’environnement scientifique, particulièrement la recherche, est un environnement fermé. Il est trop fermé parce que la collaboration y fait parfois défaut. J’exhorte donc ceux qui vont accompagner le CREPIT, qui est un  pôle fédérateur, à prendre cet aspect en ligne de compte», a-t-il dit.

Il a encouragé la création du CREPIT qui arrive pour les points précis, car la recherche scientifique ne porte pas seulement sur les sciences de la santé, mais également sur plusieurs autres secteurs. En outre, il a indiqué que le secteur de la recherche avait besoin du CREPIT en tant qu’instrument.

De même, il attiré l’attention des chercheurs de l’IRSSA sur le fait que le CREPIT n’est pas un concurrent, mais un appui pour confirmer et créer une structure d’éveil sanitaire  en pathologie infectieuse et tropicale dans l’intérêt des populations.

Le CREPIT a entre autres buts la création d’une communauté susceptible de permettre d’analyser les questions  de pathologies infectieuses et tropicales dans la sous-région. (ACI/Sosthène MILANDOU)

 

 

 

 



Avec ACI (AGENCE CONGOLAISE D’INFORMATION)

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