Simulation d'une arrestation par la police à Kisangani, décembre 2010.

RDC, des ONG dénoncent une vague d’arrestations arbitraires et appellent à l’action.

Arrestations arbitraires à Kinshasa : des ONG appellent la CNDH à saisir le gouvernement

Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont tiré la sonnette d’alarme, samedi 15 juillet, face à la multiplication des arrestations arbitraires en République démocratique du Congo.

La CNDH

En tant qu’organe chargé de la protection des droits de l’homme en RDC, a été appelée à jouer un rôle actif dans la défense des droits des personnes détenues de manière arbitraire. Les ONG ont demandé à la commission de prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ces pratiques et pour garantir le respect des droits de l’homme dans le pays. La situation des droits de l’homme en RDC est depuis longtemps préoccupante, avec des rapports réguliers de violations des droits fondamentaux tels que la liberté d’expression, la liberté de réunion et la liberté de la presse. Les arrestations arbitraires ne font qu’aggraver cette situation et sapent les efforts visant à promouvoir la démocratie et l’état de droit dans le pays.

Mémorandum

Dans un mémorandum remis à la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), des ONG comme l’ACAJ, l’ANMDH, l’ASADHO, IRDH, JA et VSV dénoncent « des centaines d’arrestations abusives ces derniers mois« .  Ce mémorandum intervient deux jours après l’assassinat du député d’opposition Chérubin Okende, événement qui a aggravé le climat politique déjà délétère en RDC. Les ONG exhortent les autorités à protéger les libertés fondamentales, sous peine de tensions accrues à l’approche des élections.

« De nombreux opposants politiques et activistes pacifiques ont été jetés en prison sans motif valable« , témoigne sous couvert d’anonymat la femme d’un opposant emprisonné depuis 3 mois à Kinshasa.

« Ce climat de répression constitue une menace grave pour les libertés fondamentales en RDC« , s’alarme Trésor Nzila, directeur d’Afrikajom Center, interrogé par Jeune Afrique.

Face à cette situation, les ONG appellent la CNDH à intervenir urgemment auprès du gouvernement pour faire cesser ces abus. Selon Me Jean-Claude Katende de l’ASADHO, « seule une action énergique de la CNDH peut mettre un terme à ces dérives inquiétantes ».


Avec Radio Okapi

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