Le Gabon a su faire jouer ses atouts majeurs, son immense couvert forestier et sa biodiversité, pour construire un soft power inédit sur le terrain de la lutte contre le réchauffement climatique, écrit le journaliste Georges Dougueli dans un article paru ce lundi sur le site de Jeune Afrique.
« À première vue, le positionnement géographique du Gabon – voisin proche ou lointain de grands pays d’Afrique équatoriale – et la petite taille de sa population n’autorisent pas le Gabon à prétendre jouer un rôle majeur dans les relations internationales. Mais, en mettant en œuvre les politiques publiques qui y sont associées, Libreville a surmonté ses handicaps naturels et a construit depuis plus de vingt ans une légitimité à s’affirmer en leader des pays du bassin du Congo sur les questions liées au climat et aux enjeux de préservation de la biodiversité.
Le Gabon s’est en effet distingué, entre autres, par la création, dès 2002, d’un réseau de parcs nationaux (30 000 km², soit 11 % du territoire), par l’interdiction d’exporter le bois en grumes entrée en vigueur en 2010, par ses efforts visant à développer l’écotourisme… Il n’y avait plus de doutes sur l’orientation vers un modèle de développement privilégiant une économie durable, dans la perspective de l’après-pétrole.
Pour conforter son soft power, le Gabon s’est doté de ressources humaines jeunes, formé pour défendre ses intérêts et ceux des pays vulnérables lors des discussions avec les États pollueurs. Il a ainsi pu prendre de l’avance sur ce terrain, au point de se donner les moyens d’influencer d’autres pays. »
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Avec LaLibreville