La 2e édition du Forum National sur la Gouvernance de l’Internet s’ouvre ce 20 septembre 

Il y a des classements, surtout en termes positifs du Gabon, qui ne sauraient être ignorés, voire laissés sous silence. Et pour preuve, le dernier hit-parade des pays africains les plus connectés à la Toile, dévoilé par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), organisme onusien, classe le Gabon dans le peloton de tête, le top 10 pour parler clairement. En dépit du fait de certains organismes indépendants du secteur sur le continent, et qui tentent de biaiser les chiffres et se donner un classement, l’UIT est la source fiable et officielle des statistiques globales sur les TIC, car se focalisant sur les données des autorités de régulation des télécoms et des enquêtes auprès des ménages faites par les statitsiques de chaque pays. Seul cet organisme onusien est habilité  à dévoiler le baromètre en la matière.

Le classement du Gabon qui figure en deuxième place n’est pas usurpé, au regard du taux de pénétration d’Internet dans le pays. Malgré une population jugée faible, la Toile a pris de l’ampleur au pays, à telle enseigne que le processus n’est pas prêt de s’estomper au rythme des innovations technologiques et de l’appropriation par les Gabonais des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Si le Gabon est déjà le numéro 1 du hit-parade en Afrique centrale, au niveau continental, il ne peut que figurer en bonne place.

Parce que certains ont tendance à voir et amplifier certaines positions du Gabon sous le prisme d’un pays, où rien ne va, même quand il marque positivement les esprits des observateurs hors de nos frontières, ils doivent se réjouir du classement du Gabon dans un hit-parade aussi sélectif que probant. Pour les lumières de l’UIT, le seul classement qui vaille d’être exhibé, par rapport aux dix pays africains les plus connectés est le suivant : Tunisie (64,1%), Gabon (62%), Maroc (61,7%), Seychelles (58,7%), Cap Vert (57,1%), Afrique du Sud (56,1%), Djibouti (55,6%), Maurice (55,4%), Namibie (51%) et Algérie (47,6%).

De quoi ne pas bouder son plaisir, voir le Gabon figurer aux premières loges de ce classement africain dressé par l’UIT. Tout autre hit-parade fait par une autre structure, n’est qu’escroquerie intellectuelle. Il n’y aura que les défaitistes et les gabonopessimistes pour trouver à redire sur la position du pays. Avec un tel classement, il ne serait pas illusoire d’interpeller les pouvoirs publics, quant aux coûts de la connexion jugés encore exorbitants par les internautes, auprès des opérateurs du secteur. La fracture numérique censée être combattue est aussi à ce niveau.



Avec Investir Gabon

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