Les populations librevilloises sont préoccupées par les alertes d’enlèvements d’enfants.

Info ou intox?Une chose est certaine, la peur gagne les gabonais.La psychose a pris place dans les têtes, les pensées, les cœurs et surtout le quotidien du gabonais, à tort ou à raison. Depuis ces rumeurs d’une série d’enlèvements qui semble connaître une certaine recrudescence, le citoyen lambda ne dort plus sur ses deux oreilles.

Bientôt deux semaines,sinon plus que la chronique est défrayée sur les réseaux sociaux, lesquels se chargent de maintenir sous un effet des masses, ces nouvelles, tantôt vraies ou Fake.

Des images et informations de nature à déstabiliser la psychologie collective du peuple et toute la société se multiplient à mesure que les jours passent, et sèment le doute dans les esprits des uns et des autres.

Les parents redoublent de vigilance à l’endroit de leurs progénitures, les artères de la capitale deviennent désertes à peine à la tombée de la nuit, la méfiance palpable dans les transports communs et espaces publics. Dans tous les cas, la dysphorie ne passe pas inaperçue.

La question demeure jusqu’à quand cela continuera t-il ? Des rumeurs vraies ou fausses, des faits imaginés ou réels, assurement, cet état de chose ne saurait contribuer à l’épanouissement d’un peuple, quelles qu’en soient ses origines ou sa situation géographique. Vivement, que les gabonais retrouvent la sérénité dont ils ont besoin pour vivre pleinement leurs vies.



Avec Le Touraco vert

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