BRAZZAVILLE, 30 JUIL (ACI) – La ministre du Tourisme et de l’environnement, Mme Arlette Soudan-Nonault, a déclaré, le 29 juillet à Brazzaville, que face aux aléas climatiques, l’Afrique semble être mal préparée et démunie de moyens.

Congo/Environnement : L’Afrique semble être mal préparée face aux aléas climatiques, selon Arlette Soudan-Nonault
                                Les officiels à l’ouverture de l’atelier de Pdna

La ministre a fait cette déclaration lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation sur l’évaluation des besoins post-catastrophes (Pdna) et le cadre de relèvement aux catastrophes (Drf), qui se tient du 29 au 02 août prochain dans la capitale congolaise.

Selon elle, la sous-région Afrique centrale figure parmi les régions du monde les plus vulnérables aux catastrophes naturelles. «Les phénomènes climatiques extrêmes tels que les ouragans, les cyclones, les tsunamis et les pluies diluviennes ont été ces dernières années à l’origine de nombreuses pertes en vies humaines et des destructions massives», a-t-elle poursuivi.

Selon le centre de recherche sur l’Epidémiologie des désastres, entre 1994 et 2015, plus de 8.600 catastrophes naturelles ont fait plus de 1.500.000 morts sur l’ensemble de la planète, soit près de 76.000 victimes par an, a-t-elle indiqué.

Dans son discours, Mme Soudan-Nonault a fait savoir que les experts prédisent une accentuation de ces phénomènes dans les années à venir, du fait des changements climatiques au regard desquels les pays tardent encore à formuler une réponse appropriée malgré les multiples engagements.

Cette formation, a-t-on appris, permettra aux participants de déterminer, en cas de catastrophe, le niveau de dommage et de pertes pour les principaux secteurs affectés et d’estimer les besoins en vue de mobiliser les ressources techniques et financières nécessaires pour le relèvement.

Elle offrira également à ses bénéficiaires l’opportunité d’apprendre à élaborer un cadre de relèvement qui vise le soutien à long terme, la résilience aux chocs futurs et le développement durable, tout en répondant aux besoins immédiats dans les zones touchées par les catastrophes naturelles.

Les résultats attendus de cet atelier, a dit la ministre, contribueront au renforcement de la connaissance sur les risques et la vulnérabilité du pays en tant qu’outil d’aide à la décision pour orienter les efforts de relèvement, tout en faisant le lien entre l’humanitaire et le développement.

Il s’agira aussi de renforcer la gouvernance en privilégiant les capacités nationales et locales en matière de planification, de coordination et de mise en œuvre des efforts de relèvement.

Pour elle, cette initiative de renforcement des capacités locales et nationales en matière de préparation aux catastrophes et de mise en œuvre du processus de relèvement durable et résilient répond à un besoin post-catastrophe exprimé par le gouvernement congolais, suite aux diverses calamités naturelles qui ont frappé et frappent encore le Congo.

«A l’issue de cette formation, vous constituerez un noyau de compétences en méthodologie d’évaluation des besoins post-catastrophe et d’élaboration d’un cadre de relèvement qui sera en mesure de partager les connaissances reçues et d’élargir le cercle des acteurs sensibles sur la question», a-t-elle dit aux participants.

L’objectif fondamental de cet atelier est de caractériser les actions à mener et les priorités à définir, a-t-on souligné. (ACI/Blanchard Boté)



Avec ACI (AGENCE CONGOLAISE D’INFORMATION)

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