Nommée le 3 septembre 2020, Ambassadeur Haut Représentant de la République Gabonaise en France et Représentant permanent du Gabon auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), avec juridiction sur le Portugal, Andorre et Monaco, S.EMme Liliane Bulabula Wamusanza, épouse Massala, aurait pris ses quartiers dans le  huppé 16e arrondissement, plus précisément, elle occupérait un luxueux appartement, payé 18000 euros par mois (soit 12 millions de FCFA), aux frais de la République, Avenue Raymond-Poincaré. Celui de son prédécesseur, Flavien Enongoué, ayant été jugé indigne de sa personne. Un comportement de diva, doublé d’arrogance, qui ne passerait pas auprès de ses collaborateurs, et qui fait également les choux gras dans la presse de son pays.

25 mars 201- Liliane Massala, un appartement à 18000 euros par mois, pour S.E. Mme Ambassadrice25 mars 201- Liliane Massala, un appartement à 18000 euros par mois, pour S.E. Mme Ambassadrice

 

Alors que le Gabon est sous le régime de l’état d’urgence sanitaire lié au coronavirus depuis bientôt une année, derrière, les mesures d’accompagnement social n’ont pas été à la hauteur des annonces, voire quasi inexistantes à certains endroits, pour ces raisons, on comprend mieux pourquoi les lubies de l’Hétaïre venue du Gabon indisposent plus d’un.

Et puis, on ne comprend plus rien, cette dame était censée être l’heureuse bénéficiaire d’un bien immobilier, don de feu président Omar Bongo Ondimba, situé à Neuilly-sur-Seine.

Une nomination pour raison de confort personnel

« ECHOS DU NORD - Confidentiel hors-série N° 001 du 5 novembre 2020).« ECHOS DU NORD – Confidentiel hors-série N° 001 du 5 novembre 2020).

Paru dans le journal « ECHOS DU NORD – Confidentiel hors-série N° 001 du jeudi 5 novembre 2020). Liliane Massala, Boula-Boula de son nom de jeune fille, a officiellement rencontré le personnel de l’ambassade du Gabon à Paris récemment.

Un événement relayé abondamment par la chaîne de télévision Vox Africa. Face visible de l’iceberg, cette nomination a été placée sous le couvert de la décennie de la femme. Face immergée, elle intervient à la suite d’un caprice de la dame.

Voulant jouir pleinement d’un bien immobilier dans la banlieue parisienne de Neuilly (un cadeau d’Omar Bongo Ondimba) et prendre ses distances avec son ex-époux, Liliane Massala a eu recours aux relations amicales entre son fils, Anthony Massala, et Noureddin Bongo Valentin, coordinateur général des Affaires présidentielles (CGAP). Le fils, lui, verra plus grand pour sa mère. Ainsi de simple poste de conseiller, elle obtiendra le poste de chef de mission. Dans ce deal, le chef du département des Affaires étrangères, Alain Claude Billie By Nze, n’est mêlé ni de près ni de loin.

Sauf qu’au moment où il reçoit la proposition pour validation, il se référera au chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Il lui présentera clairement la situation et réussira à le convaincre du rejet de la proposition. Fort du soutien du chef de l’Etat, Billie By Nze refusera d’entériner la nomination de Liliane Massala. La cellule du Coordinateur Général Affaires Présidentielle encaisse le coup, mais ne renoncera pas.

L’affaire prend alors une autre tournure. Le refus de Billie By Nze est considéré comme un affront.  Entre-temps, Julien Nkoghe Bekale est remplacé à la Primature par Rose Christiane Ossouka Raponda. L’éviction de Billie By Nze, cet empêcheur de tourner en rond, du ministère des Affaires étrangères sera sans appel.

Il ira alors ronger son frein à l’Energie dans le gouvernement Ossouka Raponda. Pacôme Moubélé Boubeya, beau-frère de la nouvelle ambassadrice (il épouse Safi Wivine Moubélé, sœur cadette de Liliane Massala,) membre du Mouvement gabonais pour Ali Bongo Ondimba (Mogabo) comme Billie By Nze, renoue avec la diplomatie gabonaise. Du coup, il entérine la nomination de Liliane Massala. Dans la foulée, son épouse, Safi Wivine Moubélé, est promue au cabinet du président de la République comme conseiller.

Billie By Nze faisait valoir la sensibilité de la mission diplomatique en France, l’une des deux seules Hautes représentations avec l’ambassade du Gabon au Maroc. Mais aussi l’histoire personnelle de l’ambassadrice.

Devenue « Massala » par sa liaison avec Jean Lié Massala, un franc-maçon très en vue de la Grande loge du Gabon (GLG), ancien cadre de l’opérateur de téléphonie mobile Zain Gabon devenu Airtel, très introduit à la présidence de la République du temps d’Omar Bongo Ondimba, directeur d’un ancien institut universitaire (AFRAM) et ancien directeur général de Gabon Télévision, Liliane Boula-Boula est arrivée au Gabon au début des années 1980, quand son père, Edouard Boula-Boula, est affecté comme représentant de la compagnie aérienne Air Zaïre. Sa mère, Christine Bahati, est une femme d’affaires décédée en 2019. Les Boula-Boula sont à l’époque proches du président Mobutu.

Un CV garni, de longues années à la présidence de la République sous le compagnonnage d’Omar Bongo Ondimba et sa proximité avec l’actuel ministre de l’Energie n’auront guère milité pour qu’il le favorise au prestigieux et très sensible poste d’ambassadeur haut représentant du Gabon en France.

25 MARS 2021S.E. Mme Liliane Bulabula Wamusanza, épouse Massala25 MARS 2021S.E. Mme Liliane Bulabula Wamusanza, épouse Massala

 

Appartement à 18000 euros par mois, pour S.E. Mme Ambassadrice

Les dernières frasques de S.E. Mme Liliane Bulabula Wamusanza, épouse Massala, par le journal LA LOUPE DU 17 MARS 2021  – Pendant que la paupérisation galopante créé l’incertitude à tous les niveaux dans le pays ; que les autres représentations diplomatiques croulent sous le poids des loyers impayés et la détresse nos diplomates, l’ancienne secrétaire générale du ministère de l’Economie de numérique saigne le Trésor public.

Que se passe-t-il au sommet de l’Etat ? – Pourquoi cette gouvernance à géométrie variable ? – Y aurait-il dans ce pays des citoyens bien nés ailleurs…. Tous les regards se tournent vers Ali Bongo Ondimba, dont les frasques de l’ambassadeur près de la république sont devenues un sujet de commérage sur les bords de la seine.

Ni plus ni moins, tenez-vous, Avenue Raymond-Poincaré, à Paris, Son Excellence Madame du haut de ses lubies, a loué un appartement dans un Hôtel particulier, propriété des investisseurs américains. Cout mensuel 18000 euros, soit 11 790 000 de Fcfa.

 

LA LOUPE DU 17 MARS 2021.jpegLA LOUPE DU 17 MARS 2021.

 

Le pigeonnier qu’occupait son prédécesseur,

S.E. Mme Liliane Bulabula Wamusanza, épouse Massala, a refusé d’habiter le pigeonnier qu’occupait son prédécesseur, S.E. M Flavien Enongoué.

Son ministre de tutelle et beau-frère, MOUBELET BOUBEYA, a été sommé de recadrer sa belle-sœur d’ambassadeur. Pas sûr, à la représentation diplomatique, tout le personnel a vite déchanté : Madame l’ambassadeur prend tout le monde de haut et raconte à qui veut bien l’entendre, qu’elle a été envoyée pour s’occuper des gabonais dont personne, selon elle, ne lui arriverait pas à la cheville à l’ambassade et au sein de toute la diaspora. Mais en réalité, c’est pour masquer le tailleur des fonctions qui est trop large.  On en vient à regretter son prédécesseur, Flavien Enongoué, ce qui est un comble ! Ou va-t-on au Gabon …

Un train de vie digne des princesses du Golfe

16e arrondissement, Ambassade du Gabon à Paris16e arrondissement, Ambassade du Gabon à Paris

Pendant qu’elle veut mener un train de vie digne des princesses du Golfe persique, alors que les finances du Gabon sont au rouge, et que le personnel de l’ambassade du Gabon en France est chaque mois au payé au lance-pierre, …

Mais ses supporteurs rejettent cette accusation d’un revers de main. Selon eux, « Madame Liliane Bulabula Wamusanza, épouse Massala, est venue changer l’image de cette ambassade. Hier l’autochtone gabonais Flavien Enongoué, pourchassait ses compatriotes de la diaspora et, surtout était allé jusqu’à interdire à ces derniers d’accéder aux services publics de l’ambassade. Notamment son refus de délivrer les passeports à des Gabonais comme lui… Donc, elle est au service du Gabon et du président de la République »

Au-delà des propos des uns et des autres, au moment où la misère est à toutes les portes, est-il normal, logique et décente que le loyer mensuel de Madame Liliane Bulabula Wamusanza, épouse Massala, fusse- t-elle Ambassadeur du Gabon, coûte 12 millions de Fcfa aux contribuables ?

Une autre question à Mme l’Ambassadeur du Gabon en France : « vous vouliez être nommée en France afin de profiter d’un soi-disant  bien immobilier que vous aurait laissé le défunt Omar Bongo Ondimba, dans ce cas, pourquoi vous n’allez pas habiter à Neuilly ?  – Etes-vous dans la même logique que les 54 enfants reconnus par ce dernier, qui ont hérité en 2009, après les 42 ans de pourvoir de leur géniteur, d’une somme estimée au bas mot à 300 milliards de francs CFA (460 millions d’euros). Ce qui n’empêche pas quelques-uns de continuer à occuper de très hautes fonctions au sein de l’appareil d’Etat, alors que d’autres, simples citoyens, attendent désespérément une intégration ou une embauche dans la fonction publique qui n’arrive pas ? »

 

DBNEWS
25 mars 2021