La Journée internationale de la Jeunesse 2020 est célébrée cette année dans le monde sous le thème : « L’engagement des jeunes pour une action mondiale« . Avec 70 % de la population sous la barre des 30 ans, les pays d’Afrique subsaharienne ont la plus grande proportion de cette tranche d’âge. Dans le cas particulier du Gabon, 54,6% de la population à moins de 25 ans.
Cette jeunesse glorifiée et dite sacrée dans les discours d’hommes et femmes politiques Gabonais souffre de tous les maux liés à la mal gouvernance qui gangrènent et creusent inlassablement le fossé des inégalités dans le pays depuis des décennies, ainsi :
– Autonomie : un grand nombre parmi les jeunes gabonais sont sans emploi ou sans formation malgré un cursus scolaire suffisant ;
– Équipement de base : très peu de jeunes au Gabon disposent personnellement d’un ordinateur ou d’une tablette ;
– Précarité : si on met en avant l’approche genre (égalité homme-femme), une grande proportion des jeunes femmes gabonaises, parfois déjà parents eux-mêmes vivent en dessous du seuil de pauvreté comparativement aux jeunes hommes.
– homogénéisation: une partie de la jeunesse semble exclue des priorités de l’Etat, parce qu’elle n’adhère pas à la vision du principal parti politique au pouvoir, etc.
Toutefois, quoique livrée à elle-même, la jeunesse gabonaise est en phase avec les problématiques de société qui mobilisent la planète entière comme la protection de l’environnement ; le climat ; l’assainissement ; la lutte contre les discriminations et le harcèlement, dont en passant, ils sont majoritairement des victimes ; les droits humains, l’idéal de servir l’intérêt commun ; la liberté d’expression, etc.
Étant donné que « gouverner c’est prévoir« . Pour que la jeunesse puisse pleinement jouer son rôle, pas seulement contester l’ordre établi, et que le pays entier tire profit de cette énergie positive, il y a un minimum que l’État, dans son rôle régalien doit mettre en place et garantir à l’ensemble de sa population, et à l’endroit de la jeunesse plus spécialement. Les intentions et les efforts sont là, sauf la matérialisation qui fait défaut.
Célébrer le potentiel de tous les jeunes en tant que partenaires dans la société.
La riposte des jeunes Gabonais face au COVID-19 : au plus fort du confinement, les jeunes de tout âge et de tous horizons étaient présents sur le terrain, distribuant des kits et bons alimentaires, masques de protection et gels hydro alcoolique, tout en expliquant les risque du coronavirus.
Soif de changement : Présidentielle et crise post-électorale de 2016, la jeunesse a payé un lourd tribut.
La révolution agricole : enjeu national, suite aux décisions gouvernementales, des jeunes Gabonais concourent à la réalisation de cette noble, louable et salvatrice ambition au bénéfice de tous.
Cadre de vie sain : ils sont de nombreux jeunes à s’inscrire dans l’action qui consiste à améliorer le cadre de vie des habitants.
« Encourager la jeunesse à s’instruire et à se cultiver, c’est bâtir une société meilleure. » Esther Jonhson, Écrivain, Auteur Romancière.
@DworaczekBendom | 12 Août 2020
DBNEWS
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