Conférence. Le Rôle de la diversité linguistique dans la construction d’une communauté mondiale et d’un futur partagé: protection, accès et promotion des ressources linguistiques – 18 /21 septembre 2018 Changsha, province du Hunan, République Populaire de Chine.
UNESCO : Défense des langues autochtones par le Prof. Ibrahim Albalawi
Prof. Ibrahim Albalawi Ambassadeur, Délégué Permanent du Royaume d’Arabie Saoudite auprès de l’UNESCO

Langues autochtones et diversité linguistique: Promouvoir les langues autochtones pour concevoir un avenir commun et construire la communauté mondiale. Par le Prof. Ibrahim Albalawi Ambassadeur, Délégué Permanent du Royaume d’Arabie Saoudite auprès de l’UNESCO.

En ce début du 21ème siècle le monde connait une accélération de la globalisation. En réduisant les distances, la mondialisation était censée rapprocher entre les sociétés, entre les cultures et entre les identités. S’elle est bien réfléchie et son processus bien éclairé, la mondialisation apporterait un essor économique mondial. Elle permettrait une redistribution des richesses pour assurer plus d’égalité, d’inclusion et d’équité.

Si l’essor économique s’est produit dans le monde, les inégalités se sont creusées. Elles sont sociales, territoriales et géographiques et sont aggravées par la fracture numérique. En même temps, la mondialisation exacerbe les identités culturelles qui reviennent en force avec des tendances à la radicalisation.

La mondialisation est perçue comme une uniformisation du monde et une menace pour les identités. Le retour de celles-ci alimente des conflits et fait craindre d’irrémédiables chocs de cultures, des conflits identitaires et des affrontements entre les civilisations. Laisser se développer de telles tendances, c’est faire place à des instabilités irréversibles qui menacent la paix dans le monde.

Aux concepts de « chocs de cultures » et d’« affrontement entre les civilisations », s’ajoute celui tout aussi frappant de « guerre des langues » (selon l’expression du linguiste Louis Jean Calvet).

Ce sont des concepts qui jalonnent si facilement certains discours, affectent ardemment des cœurs, enflamment des esprits. Ils déroutent aisément leurs destinataires, désorientent et sèment les ingrédients des tensions, et ravivent les conflits entre des groupes et des communautés.

Or, comme le stipule le crédo de l’UNESCO, « les guerres prennent naissance dans l’esprit des hommes. C’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix ».

L’un des moyens importants d’y parvenir est de reconnaître et promouvoir les ressources linguistiques et culturelles pour construire une communauté mondiale. Il est nécessaire de prévenir l’identité culturelle de toute exploitation idéologique liée à la radicalité, à l’extrémisme, à la haine et à la violence.

Les enjeux à relever sont désormais très élevés. Le progrès technologique importants a réduit les distances dans le monde, permettant une communication plus facile, plus rapide, plus fluide. Mais ce rapprochement n’a jamais été aussi problématique. Il crée des tensions et rend les contacts des langues et des cultures plus saillants, plus conflictuels. Ainsi est entravée la marche du monde. Ainsi est compromise la construction d’une communauté mondiale.

Construire la communauté mondiale permettra de gérer les rapports dans ce village qu’est devenu le monde. Cette construction de la communauté mondiale se fait au moyen du langage qui traduit l’expérience humaine, reflète la culture de l’homme et exprime sa civilisation.

Avant le développement des moyens de mobilité et des technologies, le monde connaissait des distances importantes. Mais cette distance permettait de gérer les communications en temps réel, suivant un rythme qui permettait de les analyser, de les comprendre et d’agir. Il y avait certes des problèmes importants. Mais on avait le temps et la distance pour les gérer, les résoudre et les prévenir.

Cette distance n’existe plus. Nous vivons dans l’ère de l’immédiateté où les problèmes surgissent et déferlent rapidement et incessamment. Il faudrait donc concevoir et inculquer une culture de l’interculturalité. Une culture qui prône la reconnaissance des identités, la diversité des langues et des expressions culturelles : bref de la pluralité de l’humanité.

Cette reconnaissance de la pluralité humaine (de « l’Homme pluriel » pour reprendre une expression du sociologue Bernard Lahire), ne saurait se faire en laissant en marge des langues et des cultures. On ne saurait agir sans impliquer notamment les langues qui sont en péril comme les langues et cultures autochtones qui font partie des constituants humains essentiels.

Sans cette reconnaissance, sans une valorisation des apports de ces langues, réaliser les Objectifs du Développement Durable se ferait sans une partie de l’humanité.

On comprend mieux l’acuité du problème lorsqu’on le pose de la façon suivante : peut-on demander aux peuples autochtones de ne pas s’exprimer dans leurs langues et de ne pas promouvoir leurs identités. Peut-on leur demander d’occulter leurs cultures tout en les invitant à intégrer la marche du monde ? On ne saurait se départir d’une langue lorsqu’on oeuvre pour la durabilité et l’inclusion !

Quelle qu’elle soit une langue est intiment liée au patrimoine de l’humanité qu’elle incarne : elle représente une identité, exprime une culture, véhicule une compréhension du monde. En se passant d’une langue autochtone, on se passe d’un regard sur le monde, d’une expérience humaine, d’un patrimoine de l’humanité. Pourrait-on laisser en marge des populations lorsqu’on projette de construire la communauté mondiale ? L’Atlas des Langues en danger dans le monde qui est publié en 2010 par L’UNESCO indique que « Les langues sont bien plus que des outils de communication. Elles sont des véhicules de systèmes de valeurs et d’expressions culturelles, et constituent un pan essentiel du patrimoine vivant de l’humanité« .

 

L’identité se compose fondamentalement de deux parties : l’identité d’appartenance et l’identité de référence.
L’identité d’appartenance est l’identité culturelle, l’identité qui nous a façonnés dans notre milieu socioculturel. L’identité de référence est ce qu’on voudrait être, le modèle vers lequel on tend.

Les individus se réfèrent à une langue d’appartenance et à une langue de référence. La première constitue la base de l’identité culturelle, la seconde la langue de l’identité de référence, du statut social (de l’identité sociale pour utiliser un terme de psychologie sociale).

Aucun locuteur d’une langue ne renonce à son appartenance. Le devenir de son identité en dépend. L’identité est à la fois ce que les individus, les groupes et les communautés étaient, ce qu’ils sont et ce qu’ils deviendront. La communauté mondiale a une histoire. Afin de concevoir un avenir commun, chacun doit pouvoir se reconnaître dans la communauté mondiale et y inscrire son identité. Le manque de reconnaissance suscite chez ceux qui le ressentent le sentiment de ne pas exister

L’enjeu est donc le suivant : comment convaincre les peuples autochtones du projet et du modèle qu’on leur propose tout en intégrant leurs aspirations, leurs besoins et leurs attentes quant à leur langue, leur culture et leur identité ?

Le but de l’action en faveur des Objectifs du Développement Durable n’est pas d’uniformiser le monde mais d’agir selon sa diversité. Promouvoir les langues est un moyen approprié pour promouvoir la diversité des expressions culturelles, traduire la diversité du monde et la pluralité de l’humanité.

Il serait judicieux de faire en sorte que la mondialisation ne soit pas perçue par les populations comme une uniformisation. Quand la mondialisation est perçue comme une uniformisation par les populations, elle provoque des crispations identitaires et des méfiances. Elle est considérée comme une menace pour l’identité et les cultures autochtones.

L’Année internationale des langues autochtones est une opportunité unique, exceptionnelle, historique, de permettre aux peuples autochtones d’intégrer pleinement la marche du monde. Il suffit d’écouter leurs représentants pour comprendre combien ils sont si près du terrain, combien ils sont au cœur de l’action. Nous comprenons combien ils s’investissent au quotidien, combien ils s’attèlent à relever les défis de tous les jours, combien ils donnent d’eux-mêmes pour préserver et promouvoir les langues et cultures autochtones.

Le Plan d’action du Conseil économique et social des Nations-Unies est une feuille de route qui doit aboutir non seulement à des activités socioculturelles mais également à des actions concrètes. Le Comité de pilotage chargé à l’UNESCO de mettre en oeuvre le Plan d’action du Conseil économique et social travaille d’arrache-pied dans ce but.

Dans le cadre des travaux du Plan d’action du Conseil économique et social et du Comité de pilotage de l’UNESCO, la Délégation de l’Arabie Saoudite auprès de l’UNESCO, représentant le Moyen Orient et de l’Afrique du Nord, travaille à dynamiser et enrichir l’action du Comité, et propose des initiatives comme par exemple :

– Veiller au respect de la représentation géographique dans les comités et équipes de travail afin d’offrir un espace reconnaissance et d’expression à toutes les langues.

– Faire d’une langue autochtone l’invité d’honneur à chaque session du Conseil économique et social, ainsi que lors de la tenue de forums et de conférences.

– Appeler à réaliser un projet scientifique d’un Atlas mondial des langues autochtones qui examine les situations des langues. Ce travail scientifique doit déterminer les menaces qui mettent les langues en péril et qui risquent de les faire tomber en désuétude.

Les politiques linguistiques doivent plus que jamais prendre en compte les situations de ces langues qui représentent un bien commun sans lequel le travail de construction d’une communauté mondiale serait inefficace, voire infructueux.

Les études ont montré et démontré qu’apprendre plusieurs langues est bénéfique pour l’individu sur le plan cognitif. Lorsqu’on maîtrise l’apprentissage de sa langue maternelle on a de meilleures capacités pour maîtriser une seconde langue.

Le plurilinguisme individuel et collectif favorise la reconnaissance des différences et la tolérance. La communication entre les langues favorise la culture de l’entente entre les peuples, entre les groupes et entre les communautés.

Cela plaide fortement en faveur du développement de l’apprentissage des langues. Il incite non seulement à préserver les langues comme patrimoine mais aussi à les enseigner.

Encourager l’apprentissage est primordial car celui-ci est différent de l’acquisition. L’acquisition se fait « naturellement » dans notre milieu socioculturel, pendant la socialisation. L’acquisition se produit lorsqu’on en parle notre langue maternelle.

Mais parler une langue ne signifie pas qu’on est compétent dans cette langue. C’est la raison pour laquelle l’apprentissage d’une langue est important. L’apprentissage est un processus pendant lequel l’apprenant développe des capacités d’apprentissage et construit des compétences dans linguistiques.

Dans le domaine de l’enseignement, de l’éducation et de la formation, il faudrait :
– Former les enseignants à exploiter l’enseignement/apprentissage des ressources linguistiques et culturelles pour inculquer une culture de l’altérité, de la compréhension de l’Autre, de l’acceptation de la différence et la tolérance.

– Faire dispenser un enseignement de la langue des signes dans les enseignements secondaire et supérieur afin de favoriser l’inclusion et l’idée d’une communauté mondiale.

– Former les éducateurs, les animateurs sociaux et autres acteurs de la société civile en matière d’usage des ressources linguistiques pour favoriser le vivre ensemble en société et dans le monde.

– Utiliser les Ressources Educatives Libres (REL), qui permettent des possibilités d’enseignement à la fois ludiques et classiques, et de travailler en périphérie de la classe pour intégrer l’élève en difficulté. A ce propos, les difficultés de certains élèves peuvent être liés au fait que leur langue maternelle n’est pas la langue de scolarisation.

Les élèves locuteurs d’une langue autochtone peuvent donc rencontrer des problèmes au début de leur scolarité lorsqu’il n’y a pas de transition entre l’utilisation de leur langue dans le foyer familial et l’apprentissage de la langue de scolarisation. Ce qui constitue un facteur d’inégalité.

Dans ce cas, un enfant doit pouvoir bénéficier d’un enseignement qui gère le passage entre l’usage de la langue acquise dans le foyer familial et l’apprentissage de la langue dans laquelle il est scolarisé. Une telle mesure renforcerait la mise en œuvre de l’Objectif du développement durable n° 4, l’accès à une éducation de qualité.

Dans le cadre de l’enseignement supérieur et de la formation il faudrait :
– Encourager les projets de recherche en matière des langues autochtones, notamment des études de terrain à travers le monde, surtout dans les régions les plus reculées.

– Inclure un enseignement des langues autochtones à des fins didactiques et pédagogiques, ainsi que pour dispenser des compétences et des connaissances et promouvoir les cultures.

– Inclure une langue autochtone à l’enseignement supérieur peut se faire sous forme de modèle de formation didactique d’enseignement d’une langue aux non natifs de cette langue.

– Former les enseignants en matière d’interculturel, de promotion des ressources linguistiques afin d’inculquer l’esprit d’une communauté mondial et du vivre ensemble et l’idée d’un avenir commun.

– Unifier les critères de reconnaissance des qualifications afin d’offrir la possibilité aux étudiants des peuples autochtones d’intégrer les formations de l’enseignement supérieur.

 

Fournir des enseignements concernant les langues autochtones permet d’ailleurs de favoriser l’accès des réfugiés et des personnes déplacées dans l’enseignement supérieur et de les aider dans la reconnaissance de leurs qualifications.

Une langue est liée à des valeurs culturelles et des normes sociales. Elle est le véhicule de l’éducation et de la socialisation. Aller une vers communauté mondiale implique de reconnaître les valeurs communes dans lesquelles se reconnaissent les peuples pour aller vers l’interculturalité.

 

Le Plan d’action du Conseil économique et sociale prône l’utilisation des langues autochtones pour promouvoir la culture et les programmes des Objectifs du Développement Durable.

Les langues autochtones sont des langues maternelles, des langues de socialisation. Ces langues sont des moyens pour lancer des actions de proximité en ayant des garanties de succès.

Ce sont des moyens pour lier l’action à la culture locale, aux besoins spécifiques et aux attentes réelles. Ainsi pourrait-on conjuguer l’action globale, pour réaliser les Objectifs du Développement Durable dans le monde, aux transformations locales spécifiques aux régions et aux localités même les plus éloignées. En matière des Objectifs du Développement Durable, ces actions favoriseront notamment l’accès à une éducation de qualité, l’accès à un emploi décent et le progrès vers l’égalité femme / homme.

Cependant, il serait aléatoire et même vain de chercher à mettre en oeuvre des politiques et des actions venant d’en haut, au risque de se trouver en décalage avec les réalités du terrain.

Il faudrait également être conscient que les langues internationales dominantes, qui bénéficient de moyens de diffusion et d’enseignement importants, peuvent aussi être perçues comme des menaces par les peuples autochtones. Lors des enseignements des langues dominantes, il serait judicieux de tenir compte des langues maternelles, des cultures et des identités qui leur sont liées.

Dans bien des cas, on enseigne les langues mondialement dominantes à des élèves non natifs de ces langues en utilisant des programmes destinés aux natifs. Ce qui rend l’enseignement de ces langues abstrait, éloigné des réalités quotidiennes des individus et des groupes, alors qu’elles sont des langues d’intégration et d’inclusion socio-économique et professionnelle.

 

Le but des actions n’est pas de mettre en rivalité les langues mais de les mobiliser pour réaliser le développement durable et l’interculturalité pour construire la communauté mondiale dans sa diversité.

Lutter contre le discours de la haine est une nécessité fondamentale dans le monde d’aujourd’hui. Pour rendre cette lutte plus efficace, il faut déconstruire les stéréotypes. Les stéréotypes sont liés à des représentations. Ces représentations sont transmises par la socialisation. Elles circulent dans la société sans que les personnes qui les véhiculent soient nécessairement conscientes qu’elles véhiculent des stéréotypes.

Il ne suffit donc pas de diffuser un discours moralisateur pour que les stéréotypes cessent d’exister. Il faut les déconstruire notamment par le biais des médias et les prévenir essentiellement par l’éducation et l’enseignement.

Préserver, promouvoir et utiliser les langues autochtones permet de :
– Promouvoir l’interculturalité pour consolider les contacts entre les cultures, inculquer la culture de la paix et de l’entente entre les groupes et les communautés. Ainsi peuvent être davantage renforcés les modèles du vivre ensemble.

– D’œuvrer en faveur de l’équité, de l’inclusion et de l’insertion sociale.

– De déterminer et d’utiliser des indicateurs de l’Internet qui permettent de mesurer l’utilisation de contenus pour promouvoir la culture de l’interculturalité.

 

Le sentiment de menace et de rejet, qu’ils soient réels ou perçus, conduisent à des sentiments d’injustice, à des discours de haine et à des attitudes de radicalité et d’extrémisme. La reconnaissance et l’usage des langues autochtones pour prévenir ces fléaux et lutter contre eux. Dans ce sens, la promotion des langues et cultures autochtones constituent un atout précieux pour faire comprendre les actions en y intégrant les populations et les acteurs locaux.

 

Ainsi pourrait-on promouvoir la culture de la tolérance, de la modération et du dialogue, pour déconstruire les stéréotypes, lutter et prévenir la radicalité, l’extrémisme et la violence.

Cette promotion pourrait se faire en soutenant des projets locaux montés par des acteurs locaux, des associations, des organisations et des représentants des langues autochtones, en lien avec les organisations des Nations-Unies, notamment l’Unesco.

Dans ce but, il serait approprié d’encourager les partenariats multilatéraux et bilatéraux afin d’atteindre un maximum d’efficacité. Il serait aussi opportun d’encourager les partenariats public/privé afin et acquérir davantage de contributions et de moyens et aider les établissements scolaires et les centres de formation.

La conférence qui nous réunit ici en Chine, est une occasion précieuse pour découvrir les richesses humaines, linguistiques et culturelles, de la région Asie – Pacifique.

La présente conférence est aussi l’occasion d’envisager des partenariats économiques avec des options de coopération en matière de promotion des langues autochtones. Ainsi pourrait-on notamment consolider et multiplier les partenariats Sud-Sud en instaurant des rapports d’échanges gagnant-gagnant. Il est possible par cette voie de consolider le développement durable, de créer et redistribuer les richesses. Cette voie serait salutaire pour transformer la vie. C’est une voie pour réduire les fractures sociales et territoriales, atténuer les inégalités, lutter contre la pauvreté, favoriser l’équité et l’inclusion sociale. C’est une voie pour construire plus sûrement la communauté mondiale.

Son Excellence Monsieur Ibrahim ALBALAWI,
Ambassadeur, Délégué permanent du Royaume d’Arabie Saoudite auprès de l’UNESCO, Docteur en sociolinguistique,
Rédacteur en chef de la revue scientifique Synergies Monde Arabe et professeur des universités à l’Université du Roi Saoud à Riyad

(pdf, 396.6 kB)

 

Transcription:  AM DWORACZEK-BENDOME
01 Juillet 2019

UNESCO : Défense des langues autochtones par le Prof. Ibrahim AlbalawiBiographie
         Albalawi, Ibrahim, Les mécanismes de la production du savoir et leur effet sur la genèse et l’interprétation du discours éducatif, revue de la Faculté des arts et des sciences humaines, Université Moulay Ismail, Maroc, 2014.

         Albalawi, Ibrahim  Ahmad Wadi., L’interculturalisme, COMMUNICATIO LINGUISTICA, Fès-Maroc, 2002, Volume 11, N°1 2.

         Lahire, Bernard, L’Homme pluriel: les ressorts de l’action, Nathan, 1998, 145p.

         Lahire, Bernard, La culture des individus, La découverte, Paris, 2006, 778p.

         Louis-Jean Calvet, Les langues, quel avenir? Les effets linguistiques de la mondialisation, col. Biblis, CNRS, Paris, 2017, 272p.

         UNESCO, Atlas des Langues en danger dans le monde, Edition UNESCO, Paris, 2010, 164p.

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