Elle a débuté la semaine dernière à N’Djamena. Son objectif est de permettre au gouvernement de maîtriser les effectifs exacts du personnel de la police nationale.
Pour connaître exactement le nombre de policiers tchadiens, le gouvernement vient de lancer une opération de comptage physique.
Son objectif est d’éradiquer les policiers fictifs du fichier de l’Etat. Car ces derniers émargent tous les mois dans les caisses publiques. Pour y parvenir, le gouvernement a opté pour le paiement des salaires par billetage.
C’est-à-dire que les salaires du mois de juin ne sont pas payés à la banque. Ils sont payés en espèce et remis en main propre au titulaire du matricule. Car le contrôle s’effectue suivant les numéros de matricule.
Pour ainsi toucher son salaire du mois, chaque policier doit présenter aux contrôleurs plusieurs pièces. Parmi celles-ci les diplômes, les actes de recrutement, des dernières situations administratives.
Mais aussi des preuves de présences effectives de l’année, des cartes d’identité en cours de validité. Toute ces pièces sont immédiatement contrôlées et authentifiées par l’ONECS.
Si elles sont toutes authentiques, le contrôlé passe à la caisse toucher son salaire. C’est ce qui explique la présence massive des policiers ces jours-ci à l’esplanade du ministère de l’administration territoriale, de la Sécurité Publique et de la Gouvernance Locale.
Rappelons que le phénomène des policiers fictifs au Tchad fait perdre plusieurs milliards de fcfa à l’Etat. Bien plus, ces personnes sont très souvent à l’origine de l’insécurité grandissante dans les grandes villes du pays.
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Avec Afric Telegrah