De promesse de changement, la transition gabonaise s’est transformée en un théâtre de détournements et de népotisme. Le régime militaire du général Oligui Nguema reproduit les erreurs du passé, plongeant le pays dans une crise sans fin. Par Anna Marie DWORACZEK-BENDOME |
Il est des spectacles qui confinent à l’indécence. L’Ambassade du Gabon en France nous en offre, une fois encore, une représentation magistrale dont Ionesco lui-même n’aurait su imaginer les contours, tant la réalité dépasse la fiction. AMBASSADE DU GABON A PARIS Permettez-moi
Dans l’arène politique gabonaise, la rareté des figures étatiques se métamorphose en une floraison incontestable d’individus uniquement animés par des intérêts personnels. Derrière le vernis d’homme public se cache en réalité des entrepreneuriats politiques, où l’altruisme cède le pas à l’égoïsme, et
Du sommet de l’État jusqu’aux corps intermédiaires, les Gabonais ont l’impression d’être gouvernés par une mafia où les citoyens ordinaires sont sacrifiés au profit de quelques individus guidés uniquement par l’accaparement systématique des biens communs. Ce comportement inique et irresponsable est dénoncé
Fait du Prince. Selon les indiscrétions publiées ce 9 novembre dans les colonnes du bimensuel Gabonais d’informations « ECHOS DU NORD », Confidentiel, « Hors-Série N°001 », on apprend peu à peu les dessous de la nomination par le Gabon de Mme Liliane Massala Boula-Boula, comme