La faillite de la gestion sociale au Gabon- Paul Mba Abessole et Ali Bongo

Cet article a été écrit il y a 11 ans, aujourd’hui, il n’a pas pris une ride, à lire ci-dessous :  

Souvenir | Article du 21 avril 2010 | Social : Assez du foutage de gueule
La faillite de la gestion sociale au Gabon- Paul Mba Abessole et Ali Bongo

Aux amis d’hier, aux ennemis d’aujourd’hui, aux tourneurs de vestes professionnels selon les lieux où se trouve la gamelle.

Arrêtez vos jeux, vos simagrées, vos faux semblants, on n’en a rien à foutre, opposition, Majorité, le pays soufre, le peuple souffre, aucune des parties au Gabon ne peut dire à l’autre quoi que ce soit.

Vous avez, nous avons tous failli au développement du Gabon. Nous avons rempli nos comptes en banques, acheté des maisons en Europe, quand nous sommes malades, nous partons en France, en suisse, en Belgique, en France, en Espagne, pas à l’hôpital général de Libreville, une maternité sans couveuse, les infirmières qui pleurent quand une femme qui présente une situation difficile arrive, faute de moyen, elles savent, qu’elle mourra.

Les enfants des dirigeants sont dans les institutions les plus huppées en Europe, alors qu’à Libreville, l’école sainte Anne tombe en vrac, l’école Sorbonne ne ressemble plus à rien.

Nous roulons sur des routes remplies de trous, cabossées. Les universités et les grandes écoles sont obsolètes.

Une jeunesse naguère dite « sacrée », mais qui a été cyniquement sacrifiée au gré des intérêts d’un petit nombre. Aujourd’hui, on se retrouve avec une jeunesse déboussolée, en manque de repère, déçue, désabusée, désespérée.

Des quartiers où les populations sont abandonnées à eux-mêmes, voyons Kinguélé, eau, électricité, voiries, dispensaires, centre de loisir, maisons des jeunes, bibliothèque, routes sont absents, juste un amas de logements et d’abris indécents. Là où le bât blesse, c’est que notre président, Ali Ben Bongo Ondimba ne s’est rendu compte de cet abandon total des personnes des quartiers populaires qu’il y a quelques jours. De qui se moque-t-on

Je crie dans le vide, depuis longtemps, j’appelle à l’instauration d’un bouclier social pour les familles, les jeunes, les personnes âgées, on me promet, on me dit de patienter. Le social n’est pas prioritaire.

Des regroupements avec des gens qui ont failli, doublement failli, déçu.

À chacun ses priorités, l’histoire jugera un jour.

Nous avons tous livré notre pays à d’autres, et ça continue. Pendant que les milliardaires/millionnaires de tout bord se battent pour garder les prébendes obtenues à cout de trahison, de sang, de pratiques honteuses, le peuple lui continue sa descente aux enfers, notre économie grande et petite dans les mains des autres.

Une vie quotidienne difficile, le moindre kilo de poisson, de viande, les commerçants affichent des prix indécents, sans tenir compte du porte-monnaie du pauvre Makaya.

Les temps sont durs. Le fossé se creuse de plus en plus entre la richesse insolente et la gabegie d’une minorité de courtisans et la misère de la majorité. Minés par le chômage et la vie chère, les délestages

Souvenir | Article du 21 avril 2010 | Social : Assez du foutage de gueule
Anne Marie DWORACZEK-BENDOME – Journaliste et Citoyenne engagée.

Le regroupement autour du Président Ali Ben Bongo Ondimba, ce n’est pas pour ses beaux yeux, un député gabonais reçoit mensuellement une allocation de 1,5 million de francs CFA, qui si elle est multipliée par 12, nous donne une rémunération de 18 millions par an pour un député de la République hors frais de session et fonds politique, ce qui est plus qu’honorable dans notre pays le Gabon.

On comprend mieux pourquoi certains baissent le pantalon et vont s’allier au Président. Il n’y a ni idéal, ni éthique au Gabon. Chacun agit pour lui.

Le Gabon n’est pas considéré par ces tentaculaires comme une Nation, mais seulement un lieu où chacun d’eux peut tirer profit à sa guise.

Bientôt, tout le monde, on va aller çà et là, offrir des bières, des 10000 CFA, des Cues de dindons, etc. Une fois élue, byebye le député, promettre monts et merveilles, juste pour faire semblant, les dirigeants gabonais ont tous été à « l’actor studio », ce sont des Marlon Brando, Al Pacino méconnu.

Une fois élu, il ira travailler pour sa famille et pour lui. On connait la chanson. Amis (es) électeurs (trices). Oubliez vos affaires de doléance, le député du coin n’a pas de temps à perdre, porter des doléances à l’Assemblée nationale, et puis quoi encore. On n’est pas chez « Disney ».

Vous me donnez envie de vomir, qu’a fait le peuple gabonais pour se retrouver avec des mendiants en tout genre à sa tête ?

Continuez, dansez, invectivez-vous, jetez de la poudre aux yeux, « la croisière s’amuse ».

Un jour, un jour, chacun de vous paiera, peut-être pas vous-même, mas votre descendance, celle qui vit heureuse et sans problème. Dans la bible, il est écrit, « La faute des pères retombera sur les fils ».

 

AM DWORACZEK-BENDOME
Ecrit le 21 avril 2010

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