Retour sur un article écrit en 2011, à l’époque, Lee WHITE prenait une importance considérable dans le dispositif de gouvernance d’Ali Bongo Ondimba, 10 ans après, le Britannique est à la tête du ministère gabonais des Forêts, une première en Afrique.
Flashback, 11 avril 2011
Le Gabon est un pays qui favorise aux aventureux de tout poil, de se faire une place au soleil, à un quart de tour, au passage, ces derniers profitent pour balayer et éclipser les populations de souches du secteur sur lequel, ils ont jeté leur dévolu. Ce Monsieur est un exemple caricatural du dysfonctionnement du pays tout entier en ce domaine,
Qui est Monsieur WHITE Lee ?
Il est arrivé au Gabon en janvier 1989 en vue d’y préparer une thèse grâce à une bourse du WCS (Wildlife Conservation Society), ONG dont il va devenir le représentant au Gabon. Déployant d’innombrables stratagèmes et d’acharnement, en peu de temps, il devient l’homme par qui passe tout projet lié à l’écologie au Gabon. Ainsi sous la présidence du défunt président Omar Bongo, il y a eu la création de 13 parcs nationaux.
Et les Gabonais de souches dans cette belle démarche ?
Ce Monsieur n’a jamais accepté de partager les enjeux écologiques du Gabon avec les enfants du pays, du vivant d’Omar Bongo Ondimba, il n’hésitait pas à diminuer les qualités et les compétences d’un tel ou d’un tel, quand -il sentait « sa chasse gardée » en position de lui échapper.
Il n’a jamais caché la piètre opinion qu’il a des autochtones, dans les forums internationaux sur la conservation, il le fait insidieusement passer auprès de nombreux interlocuteurs. Et nos jeunes formés à l’Ecole des eaux et forêts ?
Au plan international !
Il distille des phrases acides sur les Gabonais, on peut lire dans « Le magazine du développement durable », le témoignage d’un certain Patrick Favier : « Lee White se moquait des Gabonais, qu’il considérait d’ailleurs comme des tarés et des incompétents notoires. Il affirmait qu’ils sont incapables de protéger leur propre patrimoine, et qu’il avait un devoir quasi divin de les humaniser, d’en faire des Hommes ».
Un conservateur de parc national ayant requis l’anonymat s’interroge : « Le Dr Lee ne va-t-il pas ramener, comme conservateurs de Parcs, tous les Blancs partis de WCS au détriment ? C’était sa vision au début et c’est cela qui l’opposait, notamment, à René Hilaire Adiahénot, qui affirmait que les Parcs sont des territoires gabonais qui doivent être gérés par des gens dont la loyauté vis-à-vis du Gabon n’est pas contestée ou qui ne peuvent se mettre sous le parapluie d’une puissance étrangère en cas de problème. »
La poudre aux yeux
Au gabonais du sommet, il promet monts et merveilles. Il fait croire aux autorités gabonaises qu’elles pourraient engranger « 400 milliards de francs CFA, grâce au processus de stockage du carbone étendus sur les 3 millions d’hectares de forêts du Gabon.
Le tourisme !
La manne touristique promise par Monsieur L. WHITE, on attend encore, Les parcs nationaux devaient permettre au Gabon d’accueillir un million de touristes par an et engranger 700 milliards de F CFA par an en termes de retomber financière. Résultat, Aujourd’hui, il n’y a même pas 1000 touristes par an, depuis, et les choses ne font pas aller mieux, puisque l’agence « AFRICA’S EDEN » chargée de vendre la destination Gabon a décidé de mettre fin au contrat de collaboration.
Sous la Présidence du Président Ali Ben Bongo
Monsieur L. WHITE a conservé ses prérogatives et même, il a bien assis son emprise, car, il le grand patron de l’écologie auprès du Chef de l’état. Cependant, ce Monsieur ne réussirait pas ses entourloupes, si nos dirigeants ne préféraient pas les allochtones en lieu et place des Gabonais de souches.
A.M. Dworaczek-Bendome