RDC : Le M23 toujours aux abords de la Nationale 2



RDC : Le M23 toujours aux abords de la Nationale 2

RDC : Le M23 toujours aux abords de la Nationale 2

La province du Nord-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo a replongé depuis une semaine dans la violence.

Les forces armées congolaises (FARDC) sont opposées aux rebelles du M23 qui occupent depuis plus de quatre mois la ville de Bunagana, sur la frontière ougandaise.

Jeudi dernier, après quelques semaines d’accalmie, le conflit a repris, les deux camps s’accusant mutuellement d’être à l’origine de cette nouvelle flambée de violence.

RDC : Pourquoi cette reprise des combats au Nord-Kivu ?

Les combats qui se déroulent sur le territoire de Rutshuru, ont permis aux rebelles de prendre le village de Ntamgenga le week-end dernier, point stratégique non loin de la Nationale 2, le grand axe routier qui relie Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu aux principales cités de la région.

Tout au long de la journée de ce jeudi 27 octobre, des affrontements violents ont opposé les deux camps à divers endroits de cette N2.

Les rebelles ont coupé un temps différents points sur la nationale, notamment à hauteur des cités de Kako et Kalengera”, explique Vincent Kabaré, qui réside dans le village tout proche de Kiwandja. “La situation est tendue et confuse. Aucun des deux camps ne parvient à s’imposer. Les rebelles qui ont occupé un temps la cité de Kako, en fin de matinée, ont été délogés en milieu d’après-midi et la circulation a pu reprendre sur la Nationale. Les rebelles se sont repliés sur Ntamgenga qui n’est jamais qu’à 4 kilomètres de l’axe routier”, explique Patrick Nyamwesi, habitant à proximité de cette cité.

Un flot de déplacés

Une fois de plus, la population civile paie un lourd tribut face à ces affrontements. De nombreux habitants des cités voisines de Kalangera, Kwako, Rubare, mais aussi de Rutshuru ou Kiwanja ont dû prendre la fuite et le chemin d’un nouvel exil.

Selon plusieurs témoignages, de nombreuses familles ont été contraintes de s’enfoncer à pied dans le Parc national des Virunga pour tenter d’éviter les combats.

En une semaine, selon le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) en RDC, ce sont environ 34 500 nouveaux déplacés qui sont apparus dans le territoire de Rutshuru.

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Avec La Libre Afrique

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