Une étude commandée par le Club de Rome et menée par Earth4all, a revu à la baisse les prévisions de population mondiale d’ici à la fin du siècle.
Selon cette estimation, la population humaine atteindra un pic de 8,8 milliards de personnes en 2040/2050 avant de décliner progressivement pour atteindre une fourchette de 6 à 7,3 milliards en 2100.
Démographie
Les auteurs soulignent que les catastrophes environnementales sont dues à la surexploitation des ressources par la minorité la plus riche, et non à la surpopulation. Gilles Pison, démographe, estime que les résultats sont proches des prévisions les plus pessimistes des Nations unies. Mais que les conséquences démographiques d’éléments tels que le réchauffement climatique sur l’espérance de vie ou le PIB par habitant sur le nombre d’enfants par femme ne sont pas bien comprises. Il pense également que la population mondiale atteindra son maximum avant la fin du siècle et commencera ensuite à diminuer, mais qu’il est naïf d’imaginer que nous pouvons contrôler le nombre de personnes à court terme. La vraie question, selon lui, est de savoir comment changer la vie des gens pour qu’ils soient plus respectueux de l’environnement et plus économes en ressources.
Les effets de la baisse de la fécondité sur la démographie mondiale
Depuis plusieurs décennies, on observe une baisse de la fécondité dans la plupart des régions du monde. Cette tendance s’explique en partie par l’accès croissant des femmes à l’éducation et à la contraception, ainsi que par l’évolution des mentalités. Cette évolution démographique soulève toutefois des inquiétudes quant à son impact sur la société et l’économie mondiale.
La fécondité serait en baisse après 2050.
Pour commencer, il est essentiel de reconnaître que la baisse de la fécondité entraîne un vieillissement de la population. En effet, lorsque les femmes ont moins d’enfants, la pyramide des âges se rétrécit à la base et s’élargit au sommet. Cela signifie que la proportion de personnes âgées dans la population augmente tandis que la proportion de jeunes diminue. Cette évolution démographique a de profondes répercussions sur les systèmes de retraite et de soins de santé, ainsi que sur l’économie dans son ensemble. Comme une population vieillissante est moins productive et consomme moins, elle est généralement associée à une croissance économique plus faible.
En outre, la baisse de la fécondité peut avoir un impact sur les politiques familiales. Les gouvernements des pays à faible taux de fécondité peuvent être incités à mettre en œuvre des politiques qui encouragent les naissances, telles que les allocations familiales ou les congés parentaux prolongés. Ces programmes peuvent toutefois être coûteux et ne garantissent pas toujours une augmentation de la fécondité.
Rédaction de DBNEWS
11/04/2023
