Les Vingt-sept se sont fixés pour objectif de vacciner 70% de la population d’ici la fin de l’été, mais la campagne vaccinale peine à monter en puissance en raison notamment de retards de livraisons du vaccin du suédo-britannique AstraZeneca.
Pour la France, les experts de l’assureur-crédit évaluent le retard vaccinal à sept semaines et préviennent que « chaque semaine de retard en matière de vaccination pourrait coûter 3 milliards d’euros » à l’économie hexagonale, soit 21 milliards pour cette année s’il n’est pas comblé.
La crise sanitaire du nouveau coronavirus a coûté à l’Etat français plus de 160 milliards d’euros en 2020 l’an dernier, a indiqué récemment le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt.
Dans une émission diffusée mercredi à la télévision grecque, le président français Emmanuel Macron a reconnu que l’UE n’avait pas cru assez vite en la vaccination, à la différence des Américains.
« On est en train de rattraper. On est un peu un diesel. On ne peut plus trop parler dans les temps qui courent de ces moteurs, mais ça démarre lentement et ça va loin« , a déclaré le chef de l’Etat, interrogé pour la chaîne ERT à l’occasion du bicentenaire de l’indépendance grecque.
Ces difficultés d’approvisionnement en vaccins figurent parmi les principaux sujets abordés lors du sommet des Vingt-Sept, réunis, jeudi en visioconférence.
DBNEWS avec VARA / REUTERS/FIGARO
25 MARS 2021