Depuis le choix de la RCA de changer ses partenaires, les événements sont de plus en plus en défaveur de l’Occident, en particulier de la France et de l’ONU. La RCA a préféré se tourner vers la Russie, choix qui donne beaucoup de mal à la France pour garder sa position et son influence dans le pays.
D’ailleurs, pour marquer le coup, la ministre française des Armées Florence Parly a séjourné à Bangui. La ministre française est là pour marquer la présence des troupes internationales qui sont de plus en plus critiquées non seulement par la population centrafricaine, mais aussi par le gouvernement.
Les médias mainstream continuent de faire croire à une insécurité qui perdure alors que la situation s’est calmée. Ce qui fait qu’une majorité de Centrafricains jugent la présence des forces internationales inutile, notamment celle de la Minusca, la mission de l’ONU en Centrafrique.
Selon Gervais Lakosso, figure de la société civile centrafricaine, « l’objectif qui est fixé, c’est-à-dire la protection des populations, l’appui pour la stabilisation du pays, est loin d’être atteint. C’est devant les Casques bleus qu’on commet les crimes les plus graves. On se demande même ce qu’ils font en Centrafrique. Il faut lever le fameux embargo et laisser notre armée faire son travail. »
Ces critiques sont également formulées contre les forces françaises qui sont présentes depuis 2013 sous la bannière de l’opération Sangaris. La France de François Hollande avait annoncé le retrait de ses troupes de la RCA, mais Paris a tout de même maintenu sa présence avec comme soi-disant mission la formation des forces armées nationales centrafricaines et l’appui à la force de l’ONU qui compte 13 000 hommes.
La population centrafricaine a déjà demandé le départ des troupes internationales qui occupent leur territoire en apportant l’insécurité. Il faut rappeler que les Centrafricains ont porté de nombreuses plaintes contre les troupes d’occupations étrangères.
Des plaintes pour viols, pour coups et blessures… Plaintes qui ont toujours été classées sans suite pas les instances internationales. Le but du gouvernement de Touadéra est de faire redécoller la Centrafrique, et de remettre sur pied les FACA afin de ramener la réelle sécurité au sein du pays et de la population.
Par Regardsurlafrique Avec Presstv