Ituri :  150 prestataires sanitaires formés sur les techniques des soins obstétricaux à Niania


Ituri : 150 prestataires sanitaires formés sur les techniques des soins obstétricaux à Niania

Ituri : 150 prestataires sanitaires formés sur les techniques des soins obstétricaux à NianiaRadio Okapi/Ph. Fiston Ngoma (Illustration)">

Ituri : 150 prestataires sanitaires formés sur les techniques des soins obstétricaux à NianiaRadio Okapi/Ph. Fiston Ngoma (Illustration)">

150 prestataires sanitaires dont 84 femmes ont clôturé samedi 2 novembre une formation sur les techniques des soins obstétricaux et néo-natals dans la zone de santé de Niania et PK 51, dans le territoire de Mambasa (Ituri). D’après le médecin chef de zone, le but de cette formation est de réduire la mortalité maternelle dans cette zone qui compte déjà une dizaine de décès depuis le début de cette année.

Selon le docteur Joseph Pemanakuwe, cette formation a également permis aux apprenants d’être en possession des techniques de détection des grossesses à haut risque afin de les transférer dans des structures sanitaires de référence.

« Ils étaient formés sur les techniques obstétricaux et néo-natals d’urgence, et nous avons pu insister sur les causes des décès maternels. Parmi ces causes, on a pu voir les facteurs favorisant ces décès tels que les hémorragies après la naissance. Le but était de faire inverser la tendance. Parce qu’actuellement on ne voulait pas accepter qu’une femme puisse mourir en donnant naissance, on ne voulait pas non plus qu’un enfant puisse mourir dans les 28 jours qui précèdent sa naissance. Il fallait voir des techniques pour éviter tous ces décès-là. » a expliqué le docteur Pemanakuwe

Après cette formation, il a dit attendre des prestataires la maitrise de la matière, son application et surtout l’utilisation correcte du partogramme ( NDLR document qui enregistre sur un graphique l’évolution du travail, de l’accouchement et des données de surveillance maternelle et fœtale qui s’y rapportent)

« Quand la femme est en travail d’accouchement, il y a un outil qui nous renseigne si la femme peut accoucher normalement ou pas. Et détecter aussi les grossesses à haut risque et les refédérer dans des structures de référence », a-t-il conclu.

 



Avec Radio Okapi

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