Onze personnes dont un militaire ont trouvé la mort lors des attaques de trois positions des FARDC la nuit de samedi à ce dimanche 16 septembre dans le territoire de Djugu (Ituri). Des positions de Muvaramu, Songamoya et Tara ont été ciblées par les assaillants non identifiés.
Selon des sources sécuritaires, un groupe d’hommes armés non identifiés mais lourdement armés a tiré sur les forces loyalistes avant que ces dernières ne réagissent.
Ces attaques ont été menées simultanément dans les trois positions occupées par des unités de la force navale des FARDC. Des sources sécuritaires rapportent que les assaillants lourdement armés ont d’abord attaqué la position des marins à Muvaramu et puis celles de Songamoya et Tara. Toutes ces localités ses retrouvent au bord du lac Albert.
Il s’en est suivi un échange des tirs entre les deux forces pendant plusieurs heures. Huit militaires FARDC et trois civils ont été tués par les assaillants pendant ces combats. Quatre autres militaires ont été capturés et une arme AK 47 récupérée par les combattants d’après les sources locales.
L’Administrateur du territoire de Djugu confirme ces attaques mais sans donner plus de détails pour le moment. Alfred Bongwalanga parle d’un civil grièvement blessé par des balles et amené dans une structure médicale de Linga pour les soins. Un autre enfant blessé a été ramené à Jo.
Les FARDC ne reconnaissent pas ce bilan et parlent de deux militaires et trois civils tués, indique le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des FARDC en Ituri.
Le gouverneur intérimaire de province Pacifique Keta Upar affirme qu’il est préoccupé par ces attaques. Il rassure la population que des militaires ont été déployés dans ces lieux.
Avec Radio Okapi