Le trafic ferroviaire entre Mwene-Ditu et Kananga, dans la région du Grand Kasaï en République démocratique du Congo, sera suspendu pendant plus d'un mois.
Le trafic ferroviaire entre Mwene-Ditu et Kananga, dans la région du Grand Kasaï en République démocratique du Congo, sera suspendu pendant plus d'un mois
Le trafic ferroviaire entre Mwene-Ditu et Kananga, dans la région du Grand Kasaï en République démocratique du Congo, sera suspendu pendant plus d'un mois.
Le trafic ferroviaire entre Mwene-Ditu et Kananga, dans la région du Grand Kasaï en République démocratique du Congo, sera suspendu pendant plus d’un mois.

La Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) a suspendu, mardi 11 juillet, le trafic ferroviaire pour plus d’un mois entre les villes de Mwene-Ditu (Lomami) et Kananga (Kasaï-Central).

Selon le coordonnateur d’exploitation de la SNCC, Raphael Kasongo cette décision est due à un éboulement de terre survenu samedi dernier sur la voie ferrée entre les gares Kele et Lubi, aux kilomètres 505 et 506, au village Mbukula, territoire de Kamiji (Lomami).

Il a indiqué que le train « Colombe » arrivé vendredi dernier à Kananga via Mwene-Ditu ne peut plus retourner à Lubumbashi, au grand dam des passagers.

Raphael Kasongo a fait savoir que cet éboulement a emporté la terre sur une distance de près de 70 mètres, suspendant ainsi en l’air la voie ferrée.

Des sources proches de la SNCC précisent qu’un paysan qui revenait du champ a rapporté la nouvelle au chef de l’entité.

A son tour, ce dernier en a informé la hiérarchie de la SNCC.

Le coordonnateur d’exploitation de la SNCC signale que vendredi dernier, un jour avant l’incident, le train Colombe est passé à cet endroit pour se rendre à Kananga, avec l’espoir de reprendre son chemin le samedi.

Des passagers qui attendaient ce train pour le voyage retour sont donc bloqués à Kananga, à Mwene-Ditu et dans d’autres gares ferroviaires.

Parlant des travaux, Raphael Kasongo indique qu’ils ont déjà commencé et précise cependant qu’ils devront durer au moins un mois.

Car, tous les matériels ne sont pas disponibles à Mwene-Ditu.

« Il faut des engins pour remblayer la terre, faire une déviation et créer la variante », ajoute-t-il.

Avec Radio Okapi

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