Franceville. Novembre 2020, accusé d’avoir séquestré et violé une fillette de 13 ans pendant 4 jours au quartier Akou (wendje), 3e arrondissement de la commune de Franceville, le coupable clairement identifié, un homme jeune de 33 ans, dénommé « AKILA MORPHUS », a été laissé en libre par le procureur de France. Raison de cette mansuétude surprenante qui dépasse l’entendement, le fautif est atteint d’une tuberculose.
Terrible confirmation
La famille de la petite Felicia SOUNGA, disparue sans laisser de trace pendant quatre jours durant, a craint un enlèvement lié à la barbarie des crimes rituels. Heureusement, la jeune fille a été retrouvée, malheureusement choquée, prostrée et saignante abondamment. Conduit à l’hôpital, le docteur après examen médical, a confirmé des traces non seulement d’agressions physiques répétées, mais aussi de violences sexuelles.
Forces publiques
Résultats dans les mains, les proches de la victime se sont rendus auprès des autorités et ont effectué un dépôt de plainte. L’OPJ fera correctement son travail. Lors de l’interpellation du violeur à son domicile, les forces de l’ordre découvriront également une quantité non négligeable de chanvre indien.
Décision incompréhensible
Pendant l’audition qui va durer un certain temps, l’individu va reconnaitre les faits sans pour autant exprimer de regret envers sa victime. Déféré ensuite au parquet devant le procureur, la famille de l’incriminé va jouer leurs relations. Au final, le procureur refusera son incarcération sous le prétexte que Sieur « MORPHUS LE VIOLEUR » serait malade et aurait une tuberculose contagieuse.
Puisque la ministre de la Justice a dit haut et fort qu’au Gabon, les prisonniers bénéficient tous de soins de santé digne de nom. La décision du procureur de Franceville n’est-elle en contradiction avec cette posture ?
Donc au GABON, si on comprend bien la décision du procureur de Franceville, un tuberculeux a le droit de séquestrer, torturer, violer et même tuer sa victime, il ne risque rien.
Aujourd’hui, les parents de la jeune victime font appel au gouverneur de la province du Haut-Ogooué, au ministre de la justice et au Chef de l’Etat, président du Conseil du supérieur de la magistrature, Ali Bongo Ondimba, pour que la vraie justice s’applique au dossier de leur enfant.
AM DWORACZEK-BENDOME
14/11/2020