En vue des trois élections qui auront lieu le 26 août prochain au Gabon, le présidents-fondateur du parti Alliance pour le Changement et le Renouveau (ACR), Bruno BEN MOUBAMBA, avait attiré l’attention des citoyens et de l’ensemble de la classe politique sur la santé du président sortant, M. Ali Bongo Ondimba, ainsi que sur les conditions entourant ces scrutins.
Déclaration
L’ancien vice-Premier ministre du Gabon avait baptisé la déclaration de son parti « Appel national pour une transition politique et contre les élections générales au Gabon qui ne seraient qu’une tentative de passage en force d’un pouvoir agonisant ». Il dénonçait ainsi le manque de légalité supposé de ces élections présidentielle, législatives et locales prévues pour le 26 août.
Dans la même logique, l’ACR, parti d’opposition, accusait Ali Bongo Ondimba de chercher à s’imposer de manière forcée pour un troisième mandat. Bruno Moubamba, qui est maintenant un simple citoyen, affirmait que « ces élections sont illégales » et rappelait que « le chef de l’État ne peut pas se présenter, car il avait lui-même déclaré, le 12 mars 2023, avoir été absent du pays pendant 5 ans ».
Non aux scrutins du 26 août
Le parti de Bruno Ben Moubamba s’oppose donc fermement à l’organisation des élections prévues pour le 26 août 2023. Ils considèrent que le président Ali Bongo, affaibli physiquement depuis l’accident vasculaire cérébral survenu à Ryad, en Arabie Saoudite, en octobre 2018, n’a plus les capacités nécessaires pour diriger le Gabon.
Les membres de l’ACR ont étayé leurs arguments en expliquant comment un AVC affecte la santé d’une personne, aboutissant à la conclusion qu’Ali Bongo Ondimba est incapable de « prendre des décisions », ce qui remet en question sa légitimité pour un nouveau mandat. Ils appellent ainsi à une transition politique « sans conditions », affirmant que la tenue des élections dans l’état actuel serait prématurée et dépourvue de sens.
Rédaction DBNEWS
31/07/2023