Convaincu d’un parallélisme évocateur entre le difficile discours de la Mairesse d’Iboundji et les commentaires acides sur les réseaux sociaux en direction du parti, le secrétaire général a déploré cette ineptie tout en lui apportant son soutien.

Aujourd’hui encore personne ne sait vraiment comment, et par quel processus, elle avait décidé de lire ce qu’elle n’était pas sûre de prononcer pour en faire un rare discours dans les annales d’Iboundji devant les autorités de la province.

Habituellement après avoir rédigé un texte, on procède à sa lecture et relecture.

Même si les personnalités qu’on reçoit sont d’une importance différente. Le Secrétaire Général du PDG  déplore cet état de choses lorsqu’il dit : « Personne ne l’a obligée à lire en français alors qu’elle aurait pu s’exprimer en langue locale ».

C’était sans compter avec les tireurs de ficelles qui s’interrogent sur sa capacité à privilégier ce que le public ne comprenait pas. Pour un quiproquo, c’en était un !

Pourtant, ces mêmes négligences manifestes ne sont pas nouvelles, récemment au pays d’Emmanuel Macron, La France, un responsable politique a persévéré en lisant une allocution, véritable chef d’oeuvre de charabia linguistique, avec comme adjuvant, des excuses à chaque fois. Et c’est peut-être cette astuce qui a manqué à l’édile d’Iboundji.

Si l’autre a paru un fin manoeuvrier pour exploiter la bonhomie de son auditoire, peut-être que la prochaine fois l’entourage d’Iboundji va incarner la revanche. Chut ! « Indulgence » dixit le SG du PDG.

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