Oswald Severin MAYOUNOU, ancien Directeur Général de Gabon Port Management(GPM)

Voici un homme, M.  OSWALD SEVERIN MAYOUNOU, qui a tout fait pour être candidat du Parti démocratique Gabonais (PDG) au pouvoir, aux dernières élections législatives et locales de 2018, afin de bénéficier d’une immunité et pour cause : la justice était à son dos après son licenciement. En effet, l’ancien Directeur Général de Gabon Port Management(GPM) est accusé de gestion frauduleuse. Comment comprendre dans ce cas, que ceux qui  mènent actuellement un combat contre la corruption nomment une personne qui traîne d’aussi  lourdes casseroles où est la logique ?

Gabon/Comédie : on marche sur la tête, lutte contre la corruption par les hautes autorités d'un coté et nomination d'un ministre poursuivi par la justice de l'autre !
Oswald Severin MAYOUNOU, ancien Directeur Général de Gabon Port Management(GPM)

Souvenir /GABON PORT MANAGEMENT : QUI EST L’INGRAT OSWALD SEVERIN MAYOUNOU
19 FÉVR. 2018 PAR AMDB BLOG :

Gabon, « maison de verre «, avait dit un jour le défunt président Omar Bongo Ondimba – Ce n’est pas une phrase vide de sens, en effet, petit pays de moins de 2.000.000 d’habitants, on se connait tous malgré les paravents et autres simagrées, chacun sait qui est qui? – Dans cette configuration-là, comment ne pas s’étonner qu’un pur produit du cooptage à la gabonaise qui fait tant mal au pays, parce qu’obéissant aux règles de l’arbitraire, et ayant bénéficié des nominations parce qu’issu du haut-Ogooué, Fief de la famille « Bongo Ondimba » peut, pour d’obscènes raisons de marchandage, commandité un article dans le journal « la loupe du 13 février 2018 », pour insulter copieusement Ali Bongo Ondimba, l’actuel Chef de l’État et président du parti politique PDG? – Depuis quand mord –t-on la main qui vous nourrit ?

 

OSWALD SEVERIN MAYOUNOU, parlons-en !

Oswald Severin MAYOUNOU est-il un exemple de probité morale? – Le journal « AFRICTELEGRAPH » dans un article du 01/04/2017, révèle que « Severin MAYOUNOU avait été abondamment cité par l’ancien DG du FER, Landry Patrick OYAYA incarcéré dans le cadre de l’Opération Mamba ».

Le pedigree de l’homme, sieur Oswald Severin MAYOUNOU, Directeur Général de Gabon Port Management(GPM), originaire de la ville de BAKOUMBA, qu’il quitta sitôt après ses études primaires et secondaires… Ne fait pâlir d’envie personne, même si malgré des résultats scolaires médiocres, il fait partie de ceux qui vivent dans l’opulence dans ce pays.

Vie professionnelle- Après un stage non-concluant à la Banque International pour le Commerce et l’Industrie du Gabon (BICIG), le 16/02/1998, MAYOUNOU Oswald Severin est embauché à l’Office des Ports et Rades du Gabon (OPRAG) en qualité d’AGENT DE MAÎTRISE.

Simple titulaire d’un DTS (Diplôme de Technicien Supérieur) en Comptabilité et Gestion obtenu après deux années de fréquentation en cours du soir à l’IST (Institut Supérieur de Technologie), logé au CFPP (Centre de Formation et de Perfectionnement Professionnel) BASILE ONDIMBA, dans la zone industrielle d’Oloumi à Libreville.

Pour précision concernant l’Institut Supérieur de Technologie du Gabon, il existe deux (2) filières :
1)- La filière DTS pour les non-bacheliers
2)- La filière BTS (Brevet de Technicien Supérieur) pour les bacheliers.

Ceci étant, pour une raison évidente liée à son cursus scolaire d’une nullité sans nom, M. MAYOUNOU Oswald Severin, n’eut d’autre choix que de suivre la première filière.

 

Le G2 (Haut-Ogooué, fief présidentiel)

Oswald Severin MAYOUNOU, jouant la fibre ethnique à fond, débarqua un beau matin à l’OPRAG avec son DTS par l’intermédiaire de Monsieur Jean-Felix LENGUENGUE, son ancien professeur à l’IST qui se trouva aussi être le Chef Comptable de l’Office.

Très vite, il est présenté à Monsieur Jean-Pierre OYIBA qui le prend aussitôt sous son aile et par ricochet, devient son second Mentor.

Pour bien situer les choses dans l’ordre chronologique, la bienveillance de M. Jean Pierre OYIBA avait une raison claire, il lui fallait un homme de confiance qui bouffe et ne pose aucune question, étant à l’époque Directeur Financier et Comptable de l’OPRAG.

Oswald Severin MAYOUNOU et Jean Pierre OYIBA vont bientôt « s’entendre comme larrons en foire », frustrant au passage son chef direct, qui n’était autre que Jean-Félix LENGUENGUE. Le courant ne passant plus, Monsieur LENGUENGUE finit par démissionner de son poste et laissa les deux compères poursuivre leur ascension sociale. Premier acte d’ingratitude et de trahison.

De cette époque, on retiendra un fait pour le moins insolite et rocambolesque : la disparition des mains de Monsieur MAYOUNOU au cours d’un braquage présumé, d’un sac contenant vingt-huit millions (28.000.000) de francs-CFA, destinés à l’acompte quinzaine des agents de l’OPRAG; les voleurs ne furent jamais retrouvés…


Continuons !

Au fil du temps, des personnes rompues aux écritures comptables finiront par s’apercevoir des graves lacunes du grand commis du haut-Ogooué (Oswald Severin MAYOUNOU), placé à ce poste pour des raisons non pas de compétences mais d’appartenance ethnique. Ce fut le cas du malheureux M. François SFIOTI, Régisseur Comptable de l’entreprise qui demanda le départ d’Oswald Severin MAYOUNOU. Mal lui en a pris, le coopté Séverin Oswald MAYOUNOU, profitera de l’aide du paratonnerre nommé Jean Pierre OYIBA qui s’opposera fermement à ce souhait et c’est le Français qui partira.

 

Protection de chaque partie de l’échiquier politique

Coté personnel, sieur MAYOUNOU est l’époux de la nièce de Dame Paulette MISSAMBO, Aude MAYOUNOU, née GNANGAGOMO, raison pour laquelle il jouit de l’estime et de la protection de certains cadres de la province de l’Ogooué Lolo, sans compter ceux apparentés, de sa province d’origine.

Pour rappel, feu Michel GNANGAGOMO, Père de Madame Aude MAYOUNOU, fut un membre éminent de la famille de Madame Paulette MISSAMBO dont il fut également le Directeur de Cabinet, avant de devenir Contrôleur Général de Gestion de Monsieur Jean-Pierre OYIBA, devenu entre-temps Directeur Général de l’OPRAG. On reste en famille !

Aujourd’hui, la tendre dulcinée de M. Oswald Severin MAYOUNOU émarge quant à elle chez ASCOMA GABON. Elle occupe une place de choix dans l’organigramme de l’entreprise, en effet, elle est chargée de gérer le Compte Assurance de GPM.


Qui s’assemble se ressemble !

Les salariés de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), sont surpris du soutien inconditionnel de Monsieur Jean-Pierre OYIBA, dont le parcours scolaire entre l’Allemagne et la Belgique souffre de traçabilité claire, en tout cas, une chose est certaine, n’ayant pas pu suivre une scolarité normale au pays de Gunt, il rejoignit la Belgique et obtint un diplôme en sténodactylographie.


Un manipulateur invétéré !

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Gabon Port Management(GPM)

1er Acte – : Après la Mise en Concession partielle des activités de l’OPRAG, Oswald Severin MAYOUNOU est Parachuté le 1/05/2004 à SIGEPRAG (Société d’Investissement et de Gestion des Ports et Rades du Gabon) en qualité de Directeur Financier Adjoint auprès de Monsieur Alain CLOUPEAU, Directeur Général Adjoint chargé des Finances et de la Comptabilité. Surprise générale !

2ème Acte : Fermeture de SIGEPRAG, Transfert des Actifs et des Effectifs à GPM le 01/08/2007

Une fois encore, le Parrain Jean Pierre Oyiba veille aux intérêts de son poulain: OSWALD SEVERIN MAYOUNOU est bombardé avec son DTS, Directeur Financier.

La confiance entre les deux hommes est telle que le parrain (Jean Pierre Oyiba) désigné comme Administrateur Provisoire de SIGEPRAG, confia la seconde signature de cette structure à son filleul (OSWALD SEVERIN MAYOUNOU).

3 ème Acte – Le JACKPOT – Philippe GERY de nationalité française, Directeur Général de GPM est poussé à la démission par SEVERIN OSWALD MAYOUNOU. Le coup est bien ficelé avec le CODIR (Comité Directeur) instrumentalisé par l’intéressé. Il faut dire que l’homme est un « FIN MANIPULATEUR »; le CODIR dans le coup, demande la « Gabonisation » du Poste de Directeur Général aux japonais, propriétaires de l’entreprise. Pour être sûr de l’emporter, des « boules puantes » sont lancées dans les journaux contre Philippe GERY. Écœuré, ce dernier présenta sa démission et fut comme enchantement remplacé par SEVERIN OSWALD MAYOUNOU. La boucle était bouclée !

Le malheur du gabonais vient de lui-même. Ainsi comment comprendre qu’un homme comme SEVERIN OSWALD MAYOUNOU, sans relief, ni épaisseur puisse se retrouver à la tête de l’une des plus grandes entreprises portuaires du pays. Il faut dire que dans l’ombre, il bénéficia aussi de l’aide d’un autre Parrain, M. Rigobert IKAMBOUAYAT NDEKA, à l’époque DG de l’OPRAG, Autorité Portuaire.

 

Quand SEVERIN OSWALD MAYOUNOU insulte le chef de l’Etat gabonais

GPM, est une entreprise dont les résultats sont basés sur une économie de rente, évoluant depuis sa création en situation de monopole, elle se trouve aujourd’hui face à la réalité de l’économie compétitive. Appelée à sortir de sa zone de confort caractérisée par l’exploitation du port au moindre coût et incapable de suivre la compétition, parce qu’elle ne dispose que de moyens d’exploitation obsolètes, ses dirigeants veulent faire porter ses insuffisances à l’Etat Gabonais et ses partenaires économiques.

Évidemment, l’inculture politique et les connaissances approximatives de celui qui dirige l’entreprise au Gabon ne permettent pas au Groupe MITSUI de comprendre que la crise économique est à l’origine de la baisse d’activité.

Il reste un trafic qui pour des raisons compétitives se répartit entre deux ports; cette situation nouvelle ne profite même pas au port GSEZ plus performant. Il semblerait que la Capitainerie du port D’Owendo, Organe régulateur de l’OPRAG, ait un souci pour les salaires des gabonais de GPM, parce qu’elle continue à remplir les quais de GPM de navires, les statistiques d’occupation des quais du mois de février font foi. Devant cette réalité, on ne peut comprendre pourquoi SEVERIN OSWALD MAYOUNOU veut se séparer de son personnel et parle de départ volontaire, Une énigme de plus dans ce dossier!

SEVERIN OSWALD MAYOUNOU pleure le ventre plein. C’est un leurre pour mettre au chômage des gabonais à moindre coût et maximiser les bénéfices de leur mangement. Tant pis pour le plus grand nombre; tant pis pour ces pères et mères de familles qu’ils veulent renvoyer à la maison pour avoir été contrarié par l’Etat gabonais dans leur désir de tout monopoliser. Le ridicule ne tue pas.

Aujourd’hui, si Sieur SEVERIN OSWALD MAYOUNOU peut allègrement insulter dans un journal édité par un « Obamba » le Président Ali BONGO ONDIMBA, c’est parce qu’il tire son assurance de son Mentor, j’ai cité Jean-Pierre OYIBA. En effet, GPM ressemble à une fille qui veut que tous les beaux garçons lui appartiennent, mais elle ne se préoccupe pas de soigner son habillement. Elle veut demeurer dans un esprit rétrograde d’exploitation monopolistique et souhaiterait que l’Etat gabonais la soutienne au détriment de l’intérêt national. En n’y parvenant pas, SEVERIN OSWALD MAYOUNOU et compagnies cherchent à dresser l’opinion nationale contre le Chef de l’Etat.

Cependant, dans le contexte actuel de crise économique, et contexte concurrentiel, GPM continu à avoir sa part de trafic. La mise en exploitation de GSEZ PORT réduit l’encombrement Portuaire et les attentes en Rade en favorisant indirectement GPM dont les installations moins performantes avaient des difficultés à supporter le trafic.

 

Parti Démocratique Gabonais (PDG)

Au Gabon, politique et économie sont un tandem inséparable, Monsieur Severin MAYOUNOU est Membre du Bureau Politique du PDG et Ali BONGO ONDIMBA est le Patron de ce Parti;
Comment peut-il avec l’aide du journal « LA LOUPE » insulter ce dernier?
Quel est le bilan de celui qui traite Ali BONGO de tout et de rien?
Se pavaner et raconter des boniments ne fait de personne un vrai technocrate, mais plutôt un vrai obligé de ceux qui le nourrissent.
Si Séverin Oswald Mayounou n’avait pas été du Haut-Ogooué, serait-il là où il est?

Une chose est sûre, dans un GABON de l’Egalité des chances concrètes et non en paroles, il n’aurait jamais occupé ce poste. Comment un homme qui profite du système PDG et de l’appartenance à la province présidentielle (Haut Ogooué), peut-il sortir des propos d’une telle violence contre son « DISTINGUÉ CAMARADE ALI BONGO ONDIMBA? » On marche sur la tête. Affaire suivre…

A M DWORACZEK-BENDOME
Publié le 19 Février 2018

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