Gabon : Ali Bongo Ondimba, un commandant jamais responsable de rien !
Gabon, les premiers ministres d'Ali BONGO Ondimba en 12 ans – Paul Biyoghe Mba- Raymond Ndong Sima- Daniel Ona Ondo- Franck Emmanuel Issoze Ngondet- Julien Nkoghé Békalé - et aujourd'hui, Rose Christiane Ossouka Raponda.

 Ali Bongo Ondimba, douze (12) ans à la tête du Gabon, a nommé et usé cinq Premiers ministres. Madame Rose Christiane Ossouka Raponda en fonction actuellement arrive en sixième position.

Mais ayant adopté le même comportement dédaigneux que ses prédécesseurs envers les populations, la dame suscite à son tour de vives critiques. Mais « quid » des responsabilités du Chef de l’État, celui qui a normalement reçu l’onction du peuple ! Ainsi, pour certains experts qui triturent de long en large les faits et gestes de l’exécutif, les échecs successifs des gouvernement passés  sont dus à l’incompétence des différents premiers ministres. Et celui qui désigne tout ce beau est exempte de tout reproche. Comme c’est commode !

Gabon : Ali Bongo Ondimba, un commandant jamais responsable de rien !
Gabon, les premiers ministres d’Ali BONGO Ondimba en 12 ans – Paul Biyoghe Mba- Raymond Ndong Sima- Daniel Ona Ondo- Franck Emmanuel Issoze Ngondet- Julien Nkoghé Békalé – et aujourd’hui, Rose Christiane Ossouka Raponda.

Par Anne Marie DWORACZEK-BENDOME

 

Obséquieux avec les puissants, cassant avec les faibles !

Essayer péniblement de masquer « l’inconstance du premier des gabonais«  ne sert à rien. Certes, il est plus aisé de s’attaquer à des fusibles. Qui a choisi comme premier ministre  les personnes suivantes ? :
– Paul Biyoghe Mba
– Raymond Ndong Sima
– Daniel Ona Ondo
– Franck Emmanuel Issoze Ngondet
– Julien Nkoghé Békalé
– et aujourd’hui, Rose Christiane Ossouka Raponda.

Faire dans la distraction

Les analystes politiques ou plutôt en couardises, c’est selon, qui mettent leurs immenses talents voire suffisances à dézinguer Mme Rose Ossouka Raponda, tout en épargnant au passage celui qui détient les pleins pouvoirs et libre de faire ce qu’il veut du Gabon, font preuve d’une fourberie inqualifiable.

« On ne mord pas la main qui te nourrit »

Il faut arrêter de se voiler la face. Avant d’acculer les factotums et disserter sur les incompétences des uns et des autres, encore faut-il avoir fait un état des lieux. Établir le lien entre les décisions du chef de l’état, les moyens, les hommes dont disposaient les premiers ministres et leurs réalisations respectifs.

Pour information, nombreux, parmi les premiers ministres découvraient les noms des membres de leur gouvernement qu’au moment de lire le communiqué final devant la presse.

Un commandant est responsable de son navire (équipage, passagers et marchandises), s’il y a faute, il assume l’entière responsabilité.
« A coups de promesses non tenues et après avoir vidé la fonction de premier ministre de toute substance, M. Ali Bongo Ondimba est le seul responsable devant le peuple gabonais de tout ce qui passe dans le pays.

Ce n’est pas lui rendre service que de l’infantiliser, lui mentir, le soustraire  à la réalité et de l’opinion négative que génère son patronyme. Si le pays va mal, si le peuple souffre autant, ce n’est pas la crise économique, ce n’est pas seulement la covid 19, « Non« , c’est parce que chacun à son niveau (pillage, détournement, corruption et népotisme), au regard de son intérêt personnel, verse dans le dilatoire. Un président ne se défausse pas sur ses collaborateurs, et on le fait pour lui. »

Le mal est partout au Gabon, Paul ou Jacques, il annihile les efforts des personnes disposées à apporter leur pierre à l’édifice.

Qu’importe qui on remplace à telle ou telle fonction. Le problème, c’est Ali Bongo Ondimba, et ceux qui aujourd’hui se servent de son célèbre nom de famille pour piller sans vergogne le Gabon. Madame Rose Christiane Ossouka Raponda, Première ministre, n’est pas le souci, on connaissait ses insuffisances avant sa nomination.

Elle  n’est que la conséquence du mal qui abaisse chaque jour la nation. Et l’accident vasculaire cérébral (AVC) dont a été victime M. Ali Bongo Ondimba, le 24 octobre 2018, à Riyad en Arabie Saoudite n’a pas arrangé les choses, il n’a fait que les empirer jusqu’à ce jour.

 

26/09/2021

 

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