« Gabon 9 provinces » : Acte II, au début du mois d'août !

Espace de promotion des cultures locales, la deuxième édition du festival Gabon 9 provinces aura lieu du 7 au 15 août prochain. Organisé sous le thème de « la découverte du patrimoine culturel immatériel et matériel des neufs provinces du Gabon »,

l’événement mettra à l’honneur les rites et traditions du Gabon.

Présentée lors de son annonce, il y a plusieurs mois, comme une innovation destinée à promouvoir la culture gabonaise dans sa diversité, « Gabon 9 provinces », l’événement de cohésion culturelle revient cette année 2018 malgré quelques déboires observés lors de la précédente et première célébration. Organisé cette année sous le thème de « la découverte du patrimoine culturel immatériel et matériel des neufs provinces du Gabon », l’événement permettra durant neuf jours aux provinces de faire valoir leur culture par des promotions spécifiques à chaque province. A la différence de l’édition précédente, celle d’août 2018 sera marquée par une innovation. En effet, à la demande du Président de la République et de nombreux élus nationaux et locaux, « Gabon 9 Provinces devra désormais donner lieu à des distinctions des provinces par catégories et par genres ».

Un jury sera constitué à cet effet afin d’aider le Ministère de la Culture à décerner les récompenses. De même, outre ces récompenses, les lauréats seront emmenés à se produire durant les différentes manifestations du 17 août prochain. Par ailleurs, La Nuit des masques, programme annulé lors de la première édition sera reconduit. Pour le ministre d’Etat en charge de la Culture, « s’il est indéniable que le Gabon a accédé à la souveraineté internationale le 17 Août 1960, il n’en demeure pas moins vrai qu’une vie sociale et culturelle a préexisté à cette indépendance. C’est donc pour célébrer ce Gabon immortel et profond que nous sortirons nos masques ».

Un devoir de mémoire qui traduit la volonté de se réapproprier les valeurs cardinales qui ont fondé le socle des traditions gabonaises avant, pendant et plus ou moins après la colonisation. Ce qui explique par extension, la volonté des organisateurs d’arrêter lors de cette célébration, des « activités scientifiques pour débattre des mécanismes de rapatriement des œuvres culturelles gabonaises disséminées à travers le monde ».


Michael Moukouangui Moukala



Avec Gabon Eco

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