La fille aînée de l’ancien président gabonais, feu Omar Bongo Ondimba comparaît depuis lundi devant le tribunal correctionnel de Paris dans une affaire de corruption présumée remontant à 2010-2011.
Rétrocommissions
Une affaire de rétrocommissions avec un groupe français. Âgée de 67 ans, Pascaline Bongo, celle qui fut directrice de cabinet de son père puis collaboratrice de son frère Ali Bongo, est soupçonnée d’être intervenue en faveur de la société Egis Route pour l’attribution de marchés publics au Gabon contre la promesse de 8 millions d’euros. Elle est jugée pour « corruption passive d’agent public étranger » aux côtés de cinq autres prévenus, dont des cadres d’Egis Route.
Une attraction de la justice française pour le nom Bongo ?
Selon son avocate, « rien ne tient dans ce dossier » et il y a une « attraction très forte de la justice française pour le nom Bongo ». Le parquet national financier s’était saisi de cette affaire après la découverte de courriers suspects lors d’une autre enquête sur des biens immobiliers que se seraient constitués les « Bongo » en France avec de l’argent public gabonais.
Le volet gabonais de l’affaire dite des « biens mal acquis ».
Une dizaine d’enfants de l’ancien président Omar Bongo ont été mis en examen dans ce volet gabonais de l’affaire dite des « biens mal acquis« , qui vise plusieurs familles de dirigeants africains soupçonnés de s’être enrichis frauduleusement en France. Près de 70 millions d’euros d’actifs ont été saisis. Le procès de Pascaline Bongo doit durer jusqu’à jeudi.
Rédaction DBNEWS
30/01/2024