La nuit du samedi 26 octobre 2019 a été fatale pour une jeune fille qui s’est faite violée aux environs de 22 heures derrière le Tribunal de première instance de Libreville par trois de ses clients.

Dans le premier arrondissement de la capitale gabonaise, l’endroit dit »derrière le tribunal » a servi de cadre propice à trois jeunes hommes, pour accomplir leur basse besogne. Endroit très connu pour ses caractères sinistre et isolé du monde, c’est sous une grande pluie que la jeune fille ,la gérante de 22 ans environs a failli perdre la vie.

Selon une source proche sur place, elle n’a eue la vie sauve que grâce à conducteur de taxi était de passage dans cette zone, qui est un raccourci permettant de rallier rapidement le rond point de la démocratie et le quartier derrière l’école normale supérieure, en passant par l’ancienne Sobraga et derrière l’ambassade du Cameroun avant de ressortir en face de l’université Omar Bongo.

Avec à son bord un client de sexe masculin, ils aperçoivent à quelques mètres de la route un groupe de trois trois hommes en plein ébats sexuels avec une dame quasi inanimée. Plus curieux, les deux hommes décident de s’imprégner de ce qui se passe. Alors que c’était le tour de l’un, les deux autres qui montaient la garde sortent des machettes et brandissent de les assassiner au cas où les deux samaritains s’aventuraient à interrompre leur plaisir.

Repartis à bord du véhicule, le chauffeur redémarre pour stationner à une vingtaine de mètres, d’où ils passent des coups de fil d’urgence aux forces police judiciaire, laquelle a promptement réagi, car arrivée une dizaine de minutes après.

Les obsédés sexuels toujours sur la jeune fille ont donc été mis aux arrêts. Selon la même source, les indélicats justifieraient leur acte par une rage, née du non-respect des closes du marché qu’ils auraient conclu quelques heures plus tôt avec la victime.

À en croire leurs dires, ils seraient tombés d’accord sur une partouse que la jeune fille leur aurait promis d’assurer pour une modique somme de 10000fcfa, soient un peu plus de 3000fcfa chacun. Après avoir reçu le montant, la jeune fille ne semblait plus vouloir honorer à son engagement, d’où la colère noire des trois hommes.

Voilà une fois de plus ramenée sur la table, la question de la délinquance sexuelle. Les agressions de ce type, pourtant décriées par les féministes qui dénoncent les violences faites aux femmes, semblent véritablement tenir les rennes de la société gabonaise. Et que dire de ces jeunes filles qui malgré leurs âges vont à la recherche de folles expériences sans mesurer les dangers auxquels elles s’exposent?



Avec Le Touraco vert

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