Droit de réponse - Webcor ITP et l’accord avec le Gabon
Droit de réponse - Webcor ITP et l’accord avec le Gabon

Rebelote, le 21 janvier 2025, concernant l’affaire WEBCOR ITP/ÉTAT GABONAIS, sous gouvernement post 30 août 2023. Une seconde demande qualifiée d’(urgente) m’a été adressé afin de publier le droit de réponse du groupe Webcor.

Droit de réponse - Webcor ITP et l’accord avec le Gabon
Droit de réponse – Webcor ITP et l’accord avec le Gabon

Je m’appelle Anne-Marie Dworaczek-Bendome, journaliste indépendante et contributrice au média « Mediapart ». À la suite de la parution de mon article intitulé « Affaire Webcor ITP : La Transition gabonaise trahit ses promesses », les demandes de droit de réponse ont été adressées exclusivement à un seul média et à une seule journaliste. Il est important de noter que, depuis le dépôt de plainte contre X par Hervé Patrick Opiangah dans l’affaire Webcor ITP, plusieurs médias ont traité ce dossier. Par ailleurs, la justice gabonaise n’a pas communiqué d’informations officielles à ce sujet.

 

Mediapart/Le Club / Blogs / Tribunes  : Nous avons reçu en tant qu’hébergeur une demande de droit de réponse relative à votre billethttps://blogs.mediapart.fr/amdb/blog/170924/affaire-webcor-itp-la-transition-gabonaise-trahit-ses-promesses

Cette demande respecte les conditions légales à plusieurs titres et en tant qu’éditeur, vous êtes donc tenu de reproduire le texte joint dans les meilleurs délais en fin de votre texte. 

Hervé Patrick Opiangah, auteur de plainte contre x, dans l’affaire WEBCOR ITP
Hervé Patrick Opiangah, auteur de plainte contre x, dans l’affaire WEBCOR ITP

« Réponse du groupe Webcor

Le groupe Webcor ne peut laisser sans réponse les propos tenus sur la page internet Le Club de Mediapart mis en ligne à compter du 17 septembre 2024, dans un article intitulé « Affaire Webcord ITP : La Transition gabonaise trahit ses promesses », dont l’auteur est Madame Anne Marie Dworaczek-Bendome.

L’auteur de cet article dénonce la conclusion en janvier 2024 d’un protocole d’accord transactionnel entre le groupe Webcor et les autorités gabonaises qu’elle associe à des « actes de corruption », des « malversations », de la « concussion », de la « fraude fiscale, « une insulte à l’Etat de droit » et encore de la « kleptocratie ».

L’auteur de ces écrits très graves qualifie ce protocole d’accord transactionnel d' »acte de haute trahison » en trompant volontairement le lecteur quant à ses conditions de conclusion, quand à son contenu et quant aux engagements pris par l’Etat et en portant délibérément atteinte à l’honneur et à la réputation du groupe Webcor.

Face à de telles accusations, le groupe Webcor se doit de répondre et de rétablir la réalité des choses.

La signature de ce protocole, qui n’a rien d’un « acte de haute trahison », permettait à l’ensemble des partie de mettre fin à un conflit judiciaire et arbitral de près de dix ans impactant gravement l’honneur du Gabon et rendant le groupe Webcor victime d’une atteinte financière et de réputation.

L’article vante une victoire du Gabon obtenue devant la Cour d’appel de Paris. Il s’agit d’une victoire de façade, obtenue à coups de mensonges et autres manoeuvres. De surcroît, il s’agit d’une décision qui a fait l’objet de voies de recours, notamment en révision.

L’Etat du Gabon avait en effet réussi à persuader et à tromper la Cour d’appel de Paris qu’il y avait lieu d’annuler une sentence arbitrale favorable à Webcor à la suite de rupture de relations contractuelles (sans que jamais le Gabon n’ait apporté de justification à cette rupture), au prétexte d’une « corruption » pourtant inexistante et créée de toute pièce.

C’est dans ces circonstances que les nouvelles autorités gabonaises, conscientes de ces stratagèmes honteux, concluaient ce protocole et conscientes qu’aucune corruption n’avait jamais existé, admettaient que Webcor avait été injustement privé du bénéfice de la sentence.

Les allégations de l’article relayé par Mediapart prétendant dénoncer avec véhémence le protocole trompent ainsi gravement le lecteur.

La signature du protocole permettait de réparer le préjudice subi par Webcor, de surcroît à une somme bien moindre que celle établie par une sentence arbitrale, et permettait au Gabon de faire amende honorable de ses anciennes pratiques.

La vérité est que, par le protocole transactionnel, le Gabon évitait d’avoir à payer la totalité de l’indemnisation due tout en faisant amende honorable quant à l’exigence d’une tromperie d’Etat.

Dans ces conditions, les termes de cet article gravement mensonger ne reflètent en rien la réalité du protocole d’accord conclu »

 

Anne Marie DWORACZEK-BENDOME
22 janvier 2025

Les publications de références qui ont permis l’élaboration de l’article :

1 : https://www.union.sonapresse.com/fr/affaire-webcor-itp-letonnante-atonie-du-parquet-de-la-republique
2 : https://gabonmediatime.com/affaire-webcor-plainte-contre-x-deposee-par-herve-patrick-opiangah-pour-haute-trahison/
3 : https://www.dailymotion.com/video/x91sdnm

4 : https://www.courdecassation.fr/en/decision/660e4d966c7c880008cba636

5 : http://www.alibreville.com/m/actualites/article.asp?ID=8631

6 : https://www.youtube.com/watch?v=h6JbtiwZKr4

7 : https://depeches241.com/?p=19535
8 / https://insidenews241.com/affaire-webcor-itp-herve-patrick-opiangah-engage-pour-la-verite-contre-la-corruption-detat-au-gabon/

 

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