Le président de la Commission électorale nationale indépendante de la RDC, Corneille Nangaa a déclaré que 6 de 25 candidats à la présidentielle du 23 décembre sont invalidés. Parmi eux, l’ancien vice-président congolais acquitté et libéré en juin dernier par la Cour pénale internationale
Les candidats de l’opposition à l’élection présidentielle présidentielle du 23 décembre prochain ont,, dans une déclaration commune faite vendredi tard dans la soirée, mis en garde contre des manœuvres visant à écarter certains d’entre eux comme Jean-Pierre Bemba et Felix Tshisekedi du processus électoral.
Ils ont appelé à la mobilisation générale de la population contre contre ces manœuvres et dénoncé les injonctions du pouvoir à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Leur déclaration a été faite alors que la Ceni devait publier la liste des candidats retenus pour après validation de leur dossier pour les élections présidentielle et législatives,
Une certaine tension prévalait le soir dans le centre-ville de Kinshasa. Le périmètre aux alentours de la centrale électorale était quadrillé par des militaires et des policiers comme beaucoup de d’autres places de ville.
« L’opposition politique est ce jour en possession des éléments probants attestant que le pouvoir en place, par l’entremise du ministre de la Justice et ses cadres, a donné des injonctions à la Ceni à travers son président M. (Corneille) Nangaa aux fins d’exclure plusieurs candidats de l’opposition du processus électoral », dénonce l’opposition.
« Ces injonctions sont données dans le but d’écarter les candidats Jean-Pierre Bemba et Felix Tshisekedi après avoir exclu Moïse Katumbi du processus pour des motifs juridiquement infondés. Par ces faits, le régime en place manifeste une nouvelle fois sa détermination à confisquer le processus électoral en rendant encore plus inaccessible son ‘inclusivité’ et son caractère apaisé », affirment les candidats de l’opposition dans le communiqué.
Les opposants ont, dans leur déclaration, rappelé que « conformément à la déclaration de 13 août 2018, le renoncement de M. Kabila à un 3e mandat inconstitutionnel ne constituait pas la fin du combat dans la quête des élections inclusives, transparentes, crédibles et apaisée ».
Avec VOA Afrique