La procureure de la CPILa procureure de la CPI

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Le gouvernement ivoirien est formel dans sa démarche. Ainsi, il ne compte pas céder sa collaboration avec la CPI. C’est l’assurance des autorités ivoiriennes.

Pour Bernard Kouassi, directeur de cabinet du Garde des sceaux, ministre de la justice et des droits de l’homme, le gouvernement ivoirien « continuera à consolider sa coopération avec la Cour pénale internationale (CPI). Il a tenu ces propos hier, mardi. C’était en marge d’un message du gouvernement qu’il a voulu livrer à l’attention du public ivoirien. Il se prononçait sur la cour pénale.

De son côté, le représentant du ministre Sansan kambilié a dit que « la Côte d’Ivoire continuera à consolider sa coopération avec la Cour pénale internationale », assurant les représentants locaux de la CPI de la disponibilité du ministère de la justice.

Avant lui, Nouhoum Sangaré, le chef du bureau de la CPI en Côte d’Ivoire, a passé en revue le bilan de cette institution judiciaire internationale indiquant avec insistance que « la CPI ne se concentre pas sur un continent. Elle ne vise pas uniquement l’Afrique ».

Selon lui, les vingt années passées « montrent que la justice internationale fonctionne ».

Pour sa part, Ali Ouattara, président du Conseil d’administration de la Coalition ivoirienne pour la CPI, par ailleurs, représentant en Côte d’Ivoire de la coalition mondiale pour la CPI, a fait remarquer que vingt ans après l’adoption du statut de Rome, « certes, il y a beaucoup d’acquis, mais des problématiques existent et il y a des défis à relever ».

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Avec Afric Telegrah

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