BRAZZAVILLE, 24 JUIL (ACI) – La ministre de la Santé et de la population, Mme Jacqueline Lydia Mikolo a donné le 23 juillet à Brazzaville, des directives à chaque directeur départemental de la santé pour mettre en œuvre le plan de prévention et de riposte devant les menaces épidémiques de la maladie hémorragique à virus Ebola, en vue d’éviter son importation à partir de la République démocratique du Congo (Rdc).
Cette attente, a été exprimée lors de la cérémonie d’ouverture de la revue à mi-parcours des plans de travail annuels budgétisés des structures de santé qui se tiennent du 23 au 26 juillet prochain à Brazzaville.
«Le Congo a certes déjà riposté à quatre épidémies de la maladie hémorragique à virus Ebola, mais les temps et l’environnement ont changé et la menace à évolué. La mobilité des citoyens d’une localité à une autre facilite la propagation des épidémies, comme cela a été récemment le cas pour le Chikungunya», a notifié Mme Mikolo.
Pour elle, la présente revue à mi-parcours doit être considérée comme une opportunité d’éveil pour non seulement faire le point des interventions programmées au premier semestre de cette année dans les différents plans de travail Annuel budgétaire, mais aussi et surtout d’identifier les goulots d’étranglement qui constituent les véritables freins aux performances.
A cette occasion, elle a reconnu que l’insuffisance des ressources financières constitue l’un des facteurs limitant leurs performances. Toutefois, elle a ajouté qu’il n’en demeure pas moins que d’autres facteurs, dépendant de leur manière de travailler, aient contribué au constat évoqué plus haut.
Selon elle, le Congo, qui abrite le siège de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour l’Afrique, et qui devient une terre de réflexion régionale, n’a pas le droit de présenter un système de santé avec de mauvais indicateurs. «Nous avons l’obligation de montrer l’exemple aux frères africains sur l’offre des soins de santé de base pour être un modèle lors des sommets et forums internationaux», a-t-elle poursuivi.
Deux semaines après le haut sommet des parlements panafricains sur le financement de la, lutte contre le VIH/Sida et des programmes de santé, et à quelques jours de la tenue du 69ème Comité régional de l’Oms à Brazzaville, a-t-elle rappelé, la présente revue à mi-parcours des PTAB 2019 ne doit pas être considérée comme une formalité où un «show», au cours duquel les acteurs devront présenter des données et interventions fictives, comme cela est déjà arrivé dans le passé.
Par ailleurs, Mme Mikolo espère que durant les quatre jours d’échange, cette rencontre permettra à chaque responsable de prendre l’engagement de tout faire pour agir à son niveau, dans la dynamique d’inverser positivement les indicateurs de santé du pays. (ACI)
Avec ACI (AGENCE CONGOLAISE D’INFORMATION)