Au Ghana, depuis l’investiture du président Nana Akufo Addo en janvier 2017, le président a mis en place ce qu’il avait promis, à savoir une économie florissante et sans l’aide de la France ni du FMI.
Et effectivement, il a pu montrer au monde, mais surtout à l’Afrique, qu’il était possible de se développer sans nécessairement passer par ces organes occidentaux. Mais depuis un certain temps, des événements ont l’air de montrer que l’on cherche à mettre des bâtons dans les roues du pays.
Et pour cause, comme au Cameroun, une crise avec une minorité de Ghanéens qui parle de sécession en appelant cette zone, le Togoland.
Est-ce encore un groupe piloté depuis l’extérieur ? Tout porte à croire que oui. Cela dit, une nouvelle a été relayée dans les médias annonçant que deux chauffeurs ghanéens ont été tués dans un attentat terroriste près de la frontière entre le Burkina Faso et le Mali. Les deux hommes se seraient arrêtés à une barrière de sécurité, dans une ville appelée Koury, afin de régler leurs frais de péage, d’un montant de 1 000 FCFA.
Les camions transportaient du carrelage vers le port de Takoradi au Ghana, carrelage qui devait être livré à un importateur de la capitale malienne, Bamako. Cette nouvelle attaque montre que le Ghana est indirectement touché par une volonté de faire reculer son économie.
Les résultats du président ghanéen sont plutôt bons, il a réussi à redresser l’économie du Ghana contre toute attente. Mais rappelons que le président a ouvertement remis le président Macron à sa place et a montré directement que le Ghana n’avait pas du tout besoin de la France pour se développer.
Pour ce qui est des séparatistes, la police ghanéenne a annoncé avoir fait une nouvelle descente et arrêté une vingtaine d’hommes.
Ces derniers sont accusés de vouloir déclarer l’indépendance de la région orientale du Ghana sous le nom de « Togoland occidental ».
Les présumés « séparatistes » ont été arrêtés dans la ville de Ho et ses environs, à quelque 150 km au nord-est de la capitale Accra, dans la région orientale de la Volta.
Un membre du groupe, Forster Agbormenya a confirmé ces arrestations. Le leader du groupe, Charles Kormi Kudjordji, âgé de 85 ans, fait partie des personnes désormais placées en garde à vue.
Selon la police, tous les hommes arrêtés font partie d’un groupe connu sous le nom de Homeland Study Group Foundation qui a aussi mis en place une milice locale.
Voilà que le président Akufo Addo ne refait pas la même erreur, et ne laisse pas cette minorité se renforcer avec le temps. La population ghanéenne est contente des résultats que lui apporte le gouvernement de Akufo Addo, ce qui fait que l’unicité est dans les discours et les séparatistes ne pourraient en aucun cas arriver à leur fin.
Par Regardsurlafrique avec Presstv