Par décision relative à l’initiative de suspension du service de la dette (ISSD), approuvée lors de la réunion des ministres des Finances du G20 et les créanciers du Club de Paris (5 avril 2020). La République d’Angola bénéficie d’un moratoire sur le paiement des intérêts de sa dette du 1er mai au 31 décembre 2020.
En contrepartie de cette résolution. Le gouvernement de la République d’Angola s’est engagé à consacrer les ressources libérées par cette initiative à l’augmentation des dépenses dédiées à atténuer l’impact sanitaire, économique et social de la crise COVID-19. Les sommes non payées en 2020, seront remboursées en trois ans : 2022, 2023 et 2024, après une année blanche en 2021. Les créanciers du Club de Paris continueront de se coordonner étroitement avec les autres parties prenantes lors de la phase de mise en œuvre de cette initiative, en particulier lorsqu’ils envisageront une éventuelle prolongation de la période de suspension.
COVID-19 : urgence Sociale et économique
Globalement, sur 77 pays dans le monde à être éligibles à la suspension du paiement des intérêts de la dette, 41 pays africains sont Africains.
À ce jour, 39 pays ont demandé au Club de Paris à bénéficier de l’ISSD.
Parmi les 28 pays qui ont d’ores et déjà signé un protocole d’accord avec le Club de Paris. Il y a : l’Angola, le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Cameroun, les Comores, Congo (République démocratique du), Congo (République du), la Côte d’Ivoire, Djibouti, la Dominique, l’Éthiopie, Grenade, la Guinée, le Kirghizstan, le Mali, la Mauritanie, le Myanmar, le Népal, le Niger, le Pakistan, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Sao Tomé-et-Principe, le Sénégal, la Sierra Leone, le Tchad, le Togo et la Zambie.
Le montant total des échéances initialement dues en 2020 ainsi différées par ces Etats représente environ 1,8 milliard de dollars à ce jour.
Le montant total différé – incluant également le report d’arriérés préexistants à la mise en œuvre de l’ISSD – atteint 2,1 milliards de dollars.
Toujours parmi les 28 pays, pour le Cap-Vert et Sao Tomé-et-Principe, le Portugal, qui n’est pas membre du Club de Paris, a signé conjointement avec les créanciers du Club de Paris les protocoles d’accord mettant en œuvre l’ISSD.
“Le Club de Paris confirme son rôle clé dans l’agenda international de la dette et sa capacité à se coordonner avec les créanciers du G20 non membres du Club de Paris. Il a contribué à la conception de l’initiative de suspension du service de la dette (ISSD) en avril, et a également fait preuve de leadership dans sa phase de mise en œuvre. Il est maintenant sur le point de différer entièrement le service de la dette de tous ses créanciers. Le Club de Paris s’engage pleinement à continuer de contribuer activement à l’ISSD ainsi qu’à la discussion et à la mise en œuvre post-ISSD« , a déclaré Odile Renaud-Basso, présidente du Club de Paris.
01/09/2020
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