« Tomber à pieds joints dans le piège. Dans la guerre des tranchées autour de la succession d’Ali Bongo Ondimba, président du Gabon, jour après jour, le spectacle affligeant et l’avidité des membres de cette famille pour conserver l’argent et le pouvoir est lamentable. Chacun, pour se prémunir des autres ou avoir un avantage autour de la table des futures négociations utilise les gabonais comme des pions. Le dernier épisode en date s’est déroulé hier 03 juin 2020, c’est la mère du président Gabonais, qui se dit en danger face aux agissements de l’épouse de son fils et son petit-fils. On marche sur la tête !
Aucune sincérité ni chez les uns ni chez les autres
Le ping-pong. La sécurité intérieure et la bru de Patience Dabany soupçonnaient l’ancienne 1ère Dame du Gabon et son entourage de donner des informations aux activistes des réseaux sociaux contre le régime. A force de vouloir trop en faire, vous venez de donner raison à ceux qui soutenaient la thèse comme quoi, ce sont ceux qui sont autour de vous, qui sont les principaux informateurs de certains activistes. L’arrestation de vos proches, un scandale de plus, qui aurait poussé votre fils chéri (Ali Bongo Ondimba), votre belle-fille adorée (Sylvia Valentin, épouse Bongo Ondimba) et votre petit fils bien-aimé (Noureddin Bongo Valentin, Ondimba n’étant pas d’actualité), à prendre certaines dispositions pas très agréables en votre encontre ne vous a pas plu. Pour information, la misère dans laquelle vivent les gabonais ne leur plait pas non plus.
L’impatience ne paie pas !
Mais au lieu d’attendre et voir comment les choses allaient évoluer, vous êtes tombée dans le piège avec tout le bruit d’hier sur les réseaux sociaux. Car, à peine que l’esclandre avec les agents chargés de votre surveillance fût terminé, dans la minute qui a suivi, vos groupes de pression sur le net faisaient le tour des Whatsapps et se répandaient à l’aide des audios.
Au secours la mère d’Ali Bongo est en danger !
Malheureusement pour vous, lisez bien chère Madame, les réactions des Gabonais. Il n’y a pas beaucoup de compassion pour vous. Parce que le peuple n’est pas amnésique ni dupe de vos simagrées. Ainsi, il se rappelle que quand il faut maintenir le système dans lequel vous trouvez aisément votre compte, vous venez devant les caméras revendiquer votre impressionnante maternité a un âge à peine pubère. Assez que vous utilisiez à votre profit les gens quand c’est seulement dans vos intérêts les uns et les autres. Si votre situation aujourd’hui vous déplaît tant, dites la vérité au peuple, car » enough is enough », n’est-ce pas !
Pourquoi votre fille Betty Bongo Ondimba est-elle indifférente à vos malheurs ?
Pour finir, vous avez élevé Betty Bongo Ondimba, celle qui fait figure aujourd’hui de parente officielle et acceptée dans le cercle très restreint de la 1ère Dame Sylvia Bongo Ondimba après la dernière exclusion de Pascaline Mferri Bongo Ondimba, pourquoi ne vous défend t-elle pas?
Pourquoi ce sont les Gabonais qui subissent une gestion inique et insupportable depuis 54 ans qui doivent se plaindre pour vous contre les vôtres?
On vous connait, arrêtez de vous servir des Gabonais. Demain, quand votre petit fils Noureddin Bongo Valentin se lancera officiellement en campagne pour la succession de son père, votre petit-fils, vous serez aux premières loges et vous chanterez aux Gabonais, « c’est mon petit fils »
A.M. DWORACZEK-BENDOME | 04 JUIN 2020 | @DworaczekBendom