Deux présumés Maï-Maï ont été tués, lors d’une attaque armée vendredi 21 septembre dans la ville de Butembo au Nord-Kivu. Selon la société civile qui a livré ce bilan, deux civils ont aussi été blessés par balles.
Ces assaillants ont attaqué le camp militaire de Rughenda, dans la commune de Bulengera, créant une paniqué généralisée à Butembo en cette journée internationale de la paix, relate le rapporteur général de coordination urbaine de la société civile de Butembo, Van Germain Katsiwa.
« Nous sommes en train de condamner l’attitude des semeurs des troubles. Au moment où la population est en train de célébrer la journée de la paix, ils s’amusent à perturber la quiétude de la population. Ils sèment la panique, créant des victimes au sein de la population », fustige Van Germain Katsiwa.
Il appelle la population à dénoncer tout mouvement suspect pour permettre à l’armée de combattre les assaillants.
Pour lui, la province se prépare aux élections et concentre les énergies à la lutte contre le virus à Ebola.
L’attaque des présumés Maï-Maï a eu lieu dans le camp militaire de Rughenda, où six autres Maï-Maï se sont promenés nus dimanche dernier, armés d’armes blanches. Ils ont été maitrisés par l’armée.
La société civile dit avoir alerté sur une attaque probable de ce camp par des miliciens Maï-Maï pour venir libérer leurs collègues détenus.
Cette structure citoyenne appelle l’armée à plus de vigilance et de collaboration entre les civils et les militaires, pour parer à toute éventualité.
Radio Okapi n’a pu obtenir la version des responsables des FARDC. Le calme est revenu dans la ville dans l’après-midi.
Avec Radio Okapi