Migrants en partance pour un site d’orpaillage. Issa Aboud Yonlihinza

Migrants en partance pour un site d’orpaillage. Issa Aboud Yonlihinza

Il y a quelques jours, précisément le 7 septembre, une info apparu sur RFI faisait état de l’inquiétude de la Croix-Rouge, instance formé et téléguidés par les occidentaux, des attaques contre les centres de santé au Burkina Faso.

Selon cette info, au Burkina Faso, plus d’un demi-million de personnes ne bénéficient plus de soins de santé appropriés, et en cause : les attaques de groupes armés de ces derniers mois !

Un jour après, un chef dozo du nom de Mandé Douôtchè qui pratiquait la médecine traditionnelle a été assassiné dans son domicile dans le village de Di, province du Sourou, région de la Boucle du Mouhoun.

Ce lundi 9 septembre, une nouvelle info concernant le Burkina Faso apparaît sur les médias internationaux : deux attaques ensanglantent la région du Centre-Nord.

Selon les informations, 29 personnes ont été tuées dimanche au nord du Burkina Faso dans deux attaques. Les deux attaques ont eu lieu dans la région du Centre-Nord. Un camion de transport de marchandises, dans lequel se trouvaient également des passagers, a sauté sur un engin explosif improvisé.

La deuxième attaque a visé un convoi de vivres destiné aux populations de Kelbo et environnants, toujours la région du Centre-Nord. Les vivres étaient escortés par les forces de défense et de sécurité jusqu’à la commune de Dablo.

Selon les informations, les vivres appartenaient au Programme alimentaire mondial (PAM).

Mais qu’y a-t-il d’étrange dans toutes ces agissement depuis ces trois derniers jours au Burkina Faso ?

Revenons un peu en arrière pour mieux comprendre les choses : Il y’a un moins, une information faisait part des tentatives visant à faire sauter le pont qui relie la ville de Djibo à la capitale Ouagadougou. une information publiée le 25 août dernier , faisait ensuite état de la destruction à l’explosif du pont de Bangaharia, sur l’axe Nassoumbou-Djibo, dans le Soum.

Ces informations s’enchaînent de plus en plus quand on sait que la région dans laquelle la dernière attaque s’est produite et celle où le pont de Djibo a été détruite se trouvent tous les deux dans la régions du Centre-Nord.

Des attaques qui coûtent la vie à des civils, le manque d’approvisionnement d’aides humanitaires due à des attaques terroristes et la destruction des pont qui relie les villes et qui servent de voies de communications, pourraient très bien servir de prétexte afin de semer la terreur dans la population pour la pousser a se déplacer vers le sud.

Une exode de la population de cette région ouvrirait le terrain pour le déploiements des troupes militaires occidentales pour mettre en oeuvre leur plan néo-colonialistes.

D’ailleurs, le chef-lieu de la région centre-Nord du Burkina Faso, Kaya est situé à environ 100 km de la capitale Ouagadougou sur la Route Nationale n°3.

La Région est limitée au Nord par la région du Sahel, au Sud par les Régions du plateau Central et du Centre-Est, à l’Est par la Région de l’Est et à l’Ouest par la Région du Nord. Quoi de mieux qu’une région qui a tous les atouts pour un camp occidental qui cherche l’extension de ses troupes dans le Sahel.

De plus, selon RFI, après l’attaque tuant 29 personnes , le gouvernement burkinabé, apparemment sous pressions, invite les transporteurs à se conformer aux consignes de sécurité et s’assurer de la praticabilité des voies par une collaboration avec les forces de défense et de sécurité avant d’emprunter les routes.

Ce qui signifie que la population est désormais invitée à fournir aux forces de sécurités sous l’emprise du G5 Sahel, des informations détaillées de la situation des routes et de leurs villes, pour que les forces d’occupations puissent ainsi agir en toutes sérénité et sans inquiétude dans la région.

Mais l’occident ignore le ras-le-bol des soldats d’être à la solde des Occidentaux mais également la colère du peuple burkinabé contre les forces d’occupation et leur volonté de résister à l’occupation étrangère sur leur territoire.

Par RSA Avec Presstv



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