Durant les 14 années de règne d’Ali Bongo Ondimba et de son épouse Sylvia, une petite coterie de femmes, tant gabonaises qu’expatriées, a verrouillé toutes les questions touchant aux droits des femmes. Elles étaient omniprésentes lors de chaque manifestation, chaque fête… Un comportement prédateur, manipulateur et opportuniste, atteignant son apogée avec la sacralisation de la décennie 2015-2025, censée rendre hommage à la femme gabonaise.

Ce qui aurait pu, au départ, instaurer une nouvelle ère d’inclusion pour les femmes du pays, a été détourné et exploité à des fins politiques et économiques personnelles. Dans cette course effrénée pour corrompre cette décennie, certaines se sont illustrées de manière peu glorieuse. Inutile de nommer des noms, les preuves visuelles pullulent sur la toile.

Un peu décence ! Mesdames, femmes d’affaires de pacotille, grandes dames grâce à des connexions familiales… Libérez les Voies !

Madame la Ministre de la Communication, Laurence Mbango MENGUE-Me-NZOGHE, épouse Ndong, qui se trouvait à Cuba avec le Premier Ministre Ndong Sima lors du sommet extraordinaire du G77 et la Chine. Espérons qu’elle ait pu consacrer un moment à saluer les femmes cubaines. Après tout, la révolution cubaine s’est en partie construite sur l’émancipation des femmes des campagnes, ces femmes qui ont contribué à renverser le gouvernement de Fulgencio Batista en 1959.

C’est de ce genre de femmes dont la révolution, le changement des mentalités, et la modernisation du Gabon ont besoin. Les femmes des campagnes, nos sœurs des marchés, des entreprises, les nouveaux visages de la politique, et bien d’autres…

Sylvia Bongo Ondimba, votre modèle est tombée avec le départ de son époux. Il est temps de laisser la place. Vous appartenez au passé honni par les Gabonais. Nous voulons voir de nouvelles figures qui incarneront notre marche à toutes vers la félicité et la prospérité.

“Honneur et Fidélité à la Patrie”

Anne Marie DWORACZEK-BENDOME
24 septembre 2023