C’est ainsi que les États résistant aux diktats US sont mis à l’épreuve. Après avoir encouragé de façon implicite la continuation des troubles en Algérie, les Occidentaux commencent une campagne bien orchestrée contre le secteur stratégique du pétrole en Algérie. Pourtant dès le départ de Bouteflika, les pétroliers US ont bousculé au portillon pour s’attribuer une part du pétrole algérien.
Contrairement aux assurances du PDG de Sonatrach, Rachid Hachicihi, données il y a une semaine, la situation au niveau du géant pétrolier algérien est loin d’être rassurante. C’est ce que révèle une source proche de la compagnie nationale au quotidien panarabe Al-Araby al-Jadid.
Selon cette source, « plusieurs accords conclus avec des sociétés pétrolières internationales pour l’exploitation de gisements de gaz et de pétrole ont déjà été gelés, en raison de la réticence des étrangers à lancer de nouveaux investissements, à cause de la confusion politique qui règne en Algérie ».
La même source a ajouté que « les contrats les plus importants qui ont été gelés concernent notamment ExxonMobil, Chevron American, British Petroleum, la multinationale Shell, Ko Itochu et le groupe italien Eni. Et d’expliquer que ces compagnies étrangères « ont peur de l’avènement d’un régime qui ne reconnaîtrait pas ces accords »…
Par RSA Avec Africa24monde