Des manifestants pro-démocratie ont bloqué les routes de la capitale soudanaise avec des barricades de fortune et des pneus enflammés mardi, au lendemain de la prise de pouvoir par l’armée lors d’un coup d’Etat rapide largement dénoncé par la communauté internationale.
Cette prise de pouvoir est intervenue après des semaines de tensions croissantes entre les dirigeants militaires et civils au sujet du déroulement et du rythme de la transition du Soudan vers la démocratie. Ce coup d’État risquait de faire dérailler ce processus, qui n’a progressé que par à-coups depuis le renversement de l’autocrate Omar el-Béchir lors d’un soulèvement populaire il y a deux ans.
Le Conseil de sécurité des Nations unies devait discuter de la situation lors d’une réunion à huis clos plus tard dans la journée.
Les gouvernements occidentaux et l’ONU ont condamné le coup d’État et demandé la libération du Premier ministre Abdalla Hamdok et d’autres hauts fonctionnaires, qui ont été arrêtés lundi.
L’administration du président américain Joe Biden a annoncé la suspension de 700 millions de dollars d’aide d’urgence au Soudan, une nation d’Afrique liée par la langue et la culture au monde arabe.
DBNEWS avec AP
26/10/2021