Image de l'ancien Chef de l’État, M. Nicolas Sarkosy.
Le procès de l’ancien président de la République, M. Nicolas Sarkozy, accusé de financement illégal de sa campagne en 2012, a officiellement débuté ce jeudi 20 mai, au tribunal de Paris.
Affaire Bygmalion : l’ancien président Nicolas Sarkozy à nouveau devant les juges
Image de l’ancien Chef de l’État, M. Nicolas Sarkosy.
Âgé de 66 ans, l’ancien Chef de l’État fait face à des allégations selon lesquelles, il aurait dépensé près de deux fois le montant légal maximum autorisé de 22,5 millions d’euros pour la course présidentielle 2012, qu’il a perdue face au candidat socialiste, M. François Hollande. Des Accusations qu’il nie farouchement.
M. Nicolas Sarkozy n’était pas physiquement présent ce jeudi au tribunal de Paris, il était représenté par ses avocats. Le procès devrait durer jusqu’au 22 juin. Président de la République de 2007 à 2012, l’homme encourt jusqu’à un an de prison et une amende de 3 750 euros, s’il était reconnu coupable.
A titre de rappel, la présente procédure a débuté trois mois après qu’il ait a été condamné pour corruption et trafic d’influence dans un tout autre dossier. Il a depuis fait appel de ce verdict.

Financement

Suite à plusieurs scandales, la loi française depuis 1990, a strictement limité les dépenses de campagne politique. Selon l’enquête judiciaire menée dans le cadre de cette affaire par le parquet, il parait « incontestable » que Nicolas SARKOSY a bénéficié d’une fraude qui lui a permis de disposer, lors de sa campagne de 2012, de ressources bien supérieures à ce que la loi autorisait.
Un juge d’instruction a conclu que Nicolas Sarkozy et son entourage proche avaient décidé d’organiser « des rassemblements spectaculaires et couteux ». Le cout total de la campagne aurait atteint au moins 42,8 millions d’euros.
Mais l’enquête n’a cependant pas établi manière formelle que Nicolas Sarkozy aurait participé à la tentative de dissimulation du dépassement des dépenses, qui comprenait la falsification de factures, ou ordonné lui-même des actions frauduleuses.
En plus de l’ancien président, 12 autres personnes et la société chargée d’organiser les rassemblements électoraux font face à des procès pour faux, abus de confiance, fraude et complicité dans le financement illégal de la campagne. Au cours de l’enquête judiciaire, certains d’entre eux ont admis des actes répréhensibles.
L’ancien directeur adjoint de campagne, M. Jérôme Lavrilleux, a décrit à la télévision en 2014 , un système de fausses factures qui aurait permis au parti, alors nommé UMP, de payer les rassemblements électoraux, avec la complicité présumée de la société de relations publiques Bygmalion.
Le scandale a provoqué une bataille destructrice au sein du parti, ses dirigeants se blâmant mutuellement.
Nicolas Sarkozy a nié que l’argent illégal ait financé sa campagne. Il a également déclaré ne pas se souvenir de deux notes de ses comptables de campagne, qui lui auraient été remises des semaines avant les élections, mettant en garde contre des dépenses supplémentaires.
Le parti UMP a été rebaptisé « Les républicains » en 2015. Un an plus tard, Sarkozy s’est présenté à nouveau à la présidence et a été recalé à la primaire.

 

DBNEWS
20 MAI 2021

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