La première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, ce samedi 12 novembre 2022 à Bikélé Zong, remettant les clés de leur nouvelle maison à l’une des familles sinistrées du PK 8 © Twitter/RCOR


L’engagement avait été pris par le président de la République Ali Bongo Ondimba 48 heures seulement après le glissement de terrain survenu dans la nuit du 20 au 21 octobre dernier au quartier PK8 qui avait causé la mort de 7 personnes. 

Samedi 12 novembre, le premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a remis les clés de leurs nouvelles maisons, situées à Bikélé Zong, à six familles touchées par le sinistre du PK 8.

« Il s’agit d’un acte, d’un grand acte posé par le Chef de l’État son excellence Ali Bongo Ondimba envers des populations vulnérables qui avaient des habitations sur des zones non aedificandi. Le chef de l’État a le souci de faire en sorte que ces populations vivent dans des conditions fiables et saines d’où la remise des clés au six familles qui vivaient dans des zones précaires dangereuses », a déclaré Rose Ossouka Raponda.

Les familles bénéficiaires n’ont pas caché leur émotion. « Nous sommes tous extrêmement émus. Le jour du drame, ça a été terrible. Qu’allons-nous devenir, nous sommes nous demandé ? Mais rapidement, nous avons repris espoir. Le président de la République, la Première dame sont venus nous voir et nous parler. Ils nous ont rassurés. Des ministres aussi. Ils nous ont dit de ne pas nous inquiéter et que nous, les familles sinistrées, allons être relogées. Et voici qu’aujourd’hui, trois semaines seulement après, nous sommes installés en toute sécurité dans nos nouvelles maisons. On a tous pleuré », a confié, les yeux encore humides, l’un des chefs d’une des six familles.

Le glissement de terrain survenu dans la nuit du 20 au 21 octobre au PK 8 avait ému le pays tout entier. Le président de la République, la première dame, et plusieurs ministres s’étaient rapidement rendus sur les lieux du drame.

« Au-delà de l’aspect social, humanitaire même, il est important que les engagements pris soient respectés. En particulier ceux du président de la République. Il en va de la crédibilité de la parole publique », souligne un conseiller de la première ministre qui l’a accompagnée ce samedi à Bikélé Zong.



Avec LaLibreville

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