Le Gabon entend être exportateur net de gaz butane d’ici 2026 © DR


Après avoir été l’un des principaux producteurs de pétrole en Afrique centrale, le Gabon, qui est l’un des plus importants producteurs mondiaux de bois, est en passe de devenir également un grand producteur de gaz. 

Au Gabon, l’après-pétrole commence à prendre forme.

Le pays prévoit non seulement d’être autosuffisant mais, mieux, exportateur net en gaz butane d’ici 2026.

Une ambition, nourrie par le président Ali Bongo Ondimba, qui souhaite non seulement réduire les importations mais surtout diversifier l’économie de son pays pour la rendre moins dépendante du pétrole et la décarboner (le gaz, contrairement au pétrole, est considéré comme une énergie propre), et réitérée ce dimanche 2 octobre par le ministre du Pétrole.

« Je me suis rendu sur le site de Batanga à 70 km de Port-Gentil m’assurer que les travaux de construction de l’usine de production de gaz butane, exécutés par Perenco vont bon train », a écrit ce dimanche Vincent de Paul Massassa sur sa page Facebook.

« Tout se passe comme prévu et l’usine sera fonctionnelle au deuxième semestre de l’année 2023 avec une production estimée à 15 000 tonnes par an », a-t-il ajouté, précisant que « Ce projet, cher au président Ali Bongo Ondimba, permettra à notre pays d’être autosuffisant et même exportateur net de gaz butane à l’horizon 2026. »

Objectif réaliste

Pour le Gabon, il s’agit d’une véritable révolution puisque le pays produit actuellement 15 % de sa consommation nationale et importe donc à ce jour encore 85 % du gaz butane consommé dans les ménages. L’offre de Perenco étant estimée à 20 %, le déficit a comblé pour devenir autosuffisant est donc de 65 %.

Un objectif, inscrit dans le Plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise, que le Gabon compte bien atteindre et même dépasser d’ici 4 ans puisqu’il entend être exportateur net d’ici 2026. « C’est tout à fait réaliste compte tenu de ses importantes réserves », indique un expert du marché gazier basé à Londres. Selon une étude commandée par les autorités gabonaises en 2020, ces réserves sont évaluées à environ 100 milliards de mètres cubes.



Avec LaLibreville

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