Ali Bongo Ondimba et Faure Gnassingbé Eyadema © DR


Pour la première fois, un pays africain, le Rwanda, sera l’hôte du Sommet des chefs de gouvernement du Commonwealth. L’événement se déroulera du 20 au 25 juin à Kigali.

Dirigée par la reine d’Angleterre, la « Communauté des nations » regroupe 54 pays dont 19 pays africains. Elle va s’élargir avec l’entrée de deux États africains, le Gabon et le Togo, deux pays pourtant francophones.

Le modèle du Rwanda, qui a connu un bel essor économique depuis son adhésion au Commonwealth en 2009, est dans toutes les têtes. Intégrer cette communauté anglophone de 2,5 milliards d’habitants n’implique pas d’avantage commercial en tant que tel, mais permet d’attirer de nouveaux investisseurs.

Malgré le caractère historique de l’événement, les présidents Ali Bongo Ondimba et Faure Gnassimgbé Eyadema ne seront toutefois pas présents à Kigali demain. Juridiquement, leurs pays respectifs n’étant pas encore membres, ils n’ont pu être invités. Ils seront toutefois invités après l’officialisation de l’adhésion de leur pays à la prochaine réunion du Commonwealth.

Ce vendredi, Ali Bongo Ondimba est attendu à Port-Gentil, chef-lieu de l’Ogooué-Maritime. Un déplacement avec un agenda chargé (lire notre article). « Le président suivra toutefois heure par heure le Sommet lors de cette journée de vendredi », nous assure un proche. C’est ce jour-là que sera officialisé l’adhésion du pays au Commonwealth. Pour le Gabon, comme pour le reste de l’Afrique francophone, il s’agit d’un tournant historique.



Avec LaLibreville

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