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Burkina: une dizaine de morts dans une attaque contre un détachement militaire

Burkina: une dizaine de morts dans une attaque contre un détachement militaire

Une dizaine de personnes, dont cinq soldats burkinabè, ont été tuées dimanche lors d’une attaque djihadiste contre un détachement militaire dans le nord du Burkina Faso, ont indiqué des sources sécuritaires et locales.

« Ce matin aux environs de 05h00 (locales, 07h00 HB) le détachement militaire de Gaskindé, dans la province du Soum, région du Nord, a été la cible d’une attaque de groupes armés terroristes ayant entraîné la mort d’une dizaine de personnes dont cinq soldats », a indiqué à l’AFP une source sécuritaire.

« Les autres victimes sont des civils, tués au cours de l’attaque », a-t-elle précisé, soulignant que d’autres soldats ont été blessés et de nombreux dégâts matériels enregistrés.

Un élu local a confirmé l’attaque évoquant de son côté « la mort de quatre civils ».

Le 8 avril, toujours dans le nord du pays, un détachement militaire avait été visé par une attaque, tuant douze soldats et quatre supplétifs civils de l’armée. 

Le Burkina Faso, en particulier le nord et l’est, est la cible d’attaques djihadistes depuis 2015 perpétrées par des mouvements affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique (EI) qui ont fait plus de 2.000 morts et 1,8 million de déplacés.

Le nouveau chef de l’Etat, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba qui a renversé fin janvier le président élu Roch Marc Christian Kaboré accusé d’être inefficace face à la violence djihadiste, a fait de la question sécuritaire sa « priorité« .

Après une relative accalmie lors de sa prise de pouvoir, M. Damiba fait face depuis quelques semaines à une recrudescence d’attaques de djihadistes présumés qui ont fait plus de cent morts, civils et militaires.

Début avril, le chef de l’Etat avait annoncé la création de comités locaux de dialogue avec des groupes jihadistes pour tenter d’enrayer les violences.  

L’Etat burkinabè ne discute toutefois pas directement avec les combattants des groupes armés: ces comités sont composés de responsables religieux, de chefs coutumiers et traditionnels. 

En parallèle, l’armée burkinabè continue ses opérations militaires contre les djihadistes.

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Avec La Libre Afrique

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