Le président américain Joe Biden a reçu un soutien unanime après l’annonce de son hospitalisation ce vendredi 19 novembre 2021 © DR


Le président américain Joe Biden va être hospitalisé ce vendredi pour subir une coloscopie « de routine », un examen sous anesthésie générale. Aussitôt cette annonce faite, le président a reçu un soutien unanime de la part de la classe politique, majorité et opposition confondues, et des médias de tous bords. Un bel unanimisme qui témoigne d’un esprit patriotique dont certains au Gabon feraient bien de s’inspirer. 

Les détails du bilan de santé du président, qui fête ses 79 ans samedi, seront publiés dans l’après-midi, a précisé l’exécutif américain.

« Comme cela a été le cas lorsque le président George W. Bush a subi la même intervention en 2002 et 2007, et conformément à la procédure prévue par la Constitution, le président Biden transfèrera ses pouvoirs à la vice-présidente pour une courte période, pendant qu’il est sous anesthésie », a ajouté l’exécutif.

Joe Biden, qui ne fume pas et ne boit pas, est entièrement vacciné contre le Covid-19, et a reçu sa troisième dose fin septembre.

Il est le plus vieux président de l’histoire des États-Unis et a fait savoir publiquement qu’il comptait postuler à sa propre succession en 2024.

Aussitôt l’annonce de cette hospitalisation, le président américain a reçu un soutien unanime de la classe politique, Démocrates (majorité) comme Républicains (opposition), ainsi que des médias (y compris de la part de Fox News, la chaine de TV pro-Trump).

Sans scrupules

Une situation qui tranche radicalement avec l’attitude de certains politiciens au Gabon. En octobre 2018, alors que le président Ali Bongo Ondimba venait d’être victime d’un AVC, les responsables de l’opposition, à l’instar de Jean Ping ou d’Alexandre Barro Chambrier, avaient tenté, sans scrupules et à rebours de la tradition Bantoue, de tirer profit de la situation en tentant de faire déclarer la vacance du pouvoir. Les sites pro-opposition leur avaient aussitôt emboité le pas, à l’instar de Gabon Review, qui s’était mué à l’époque en caisse de résonnance du Collectif Appel et de sa campagne (avortée) pour la déclaration de la vacance du pouvoir présidentiel. En dehors de toute éthique professionnelle et de toute morale.



Avec LaLibreville

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