Sarah Mazouz photographiant le porte-drapeau de la délégation gabonaise, le taekwondoïste Anthony Obame, lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Tokyo ce vendredi 23 juillet 2021 © DR


Qui s’est positivement distingué cette semaine au Gabon ? Qui s’est, à l’inverse, négativement illustré ? Nous avons sondé une trentaine de personnalités de toutes sensibilités, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Voici leur réponse.

LES TOPS 

Rose Christiane Ossouka Raponda. Cette semaine, la première ministre a fêté les un an de sa nomination. Le 23 juillet 2020, elle est devenue la première femme a occupé ce poste au Gabon. Depuis, celle que l’on surnomme à Libreville « la dame de fer » a multiplié les chantiers (PAT, redressement des comptes publics, riposte contre la Covid-19, négociations concluantes avec le FMI, travaux d’infrastructure, modernisation de la fonction publique, etc.) et brillamment représenté le président Ali Bongo Ondimba lors de nombreux événements internationaux. Rose Christiane Ossouka Raponda tranche également avec ses prédécesseurs par le style. Elle est nettement moins soucieuse de son image que de son action. 

Henri-Max Ndong Nzue. Ce Gabonais formé au sein de la prestigieuse Ecole polytechnique est pressenti pour prendre la tête de la direction E&P du groupe Total Énergies en Afrique. Il serait le premier africain à accéder à ce poste (lire notre article).

Anthony Obame. Le taekwondoïste, vice-champion olympique lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012, a été choisi comme porte-drapeau de la délégation gabonaise pour les JO de Tokyo. Forte de cinq athlètes répartis dans quatre discipline (outre Anthony Obame [taekwondo], Sara Myriam Mazouz [judo], Guy Maganga Gorra [athlétisme], Adam Mpali et Aya Mpali [natation]), celle-ci a défilé dans la bonne humeur ce vendredi lors de la cérémonie d’ouverture. Pour les motiver davantage, ils ont été chaudement encouragé le jour même par le président Ali Bongo Ondimba (lire notre article).

LES FLOPS

Aude Laetitia Mapenda. Cette semaine, à l’occasion d’une conférence de presse, la porte-parole de la coalition regroupant des syndicats de salariés qui contestent le nouveau Code du travail adopté par les parlementaires a menacé de déclencher une grève générale si le recours déposé devant la Cour constitutionnelle ne leur été pas favorable. Une démarche controversée qui n’est pas de nature à redorer le blason, passablement terni, des responsables syndicaux gabonais, régulièrement critiqués pour leur propension à confondre syndicalisme et militantisme politique (lire notre article).

Setrag. Ce jeudi matin aux envions des gares de Mbel et Oyan, dans la province du Moyen-Ogooué, un train de marchandise de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a déraillé. C’est le quatrième incident de ce type depuis le début de l’année. Comme à chaque fois, le quotidien des populations à l’intérieur du pays s’en trouve perturber. En cause, la vétusté du réseau qui est en attente de réhabilitation depuis plusieurs années. Il appartient à l’Etat gabonais et au groupe minier français Eramet, dont Setrag est une filiale, de prendre – et vite – leurs responsabilités.

Guy Nzouba-Ndama. Dans une interview accordée ce mercredi à l’hebdomadaire La Loupe, le président du parti Les Démocrates a déclaré que « ceux qui militent dans les partis d’opposition sont souvent des retraités et des sans-emploi ». Des propos maladroits et condescendants qui lui ont valu une pluie de critiques sur les réseaux sociaux et qui ont aussitôt été exploités dans son propre camp (notamment du côté de Jean Ping, de Barro Chambrier mais aussi d’Appel à agir) pour tenter de l’écarter de la course à la présidentielle de 2023.



Avec LaLibreville

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