Historique de Brinel Liwata, étudiant-stagiaire Congolais en Chine

C’est l’expérience professionnelle, universitaire et sociale d’un étudiant-stagiaire Congolais qui est qui fait au cœur du peuple chinois au point d’attirer l’attention des médias de ce pays, grand ami de la république du Congo. Ce, par des interview et publications avec la complicité de ses responsables universitaires qui se disent fier d’avoir reçu un étudiant un peu atypique.
Tout est parti d’une occasion au cours de laquelle ses professeurs l’avaient donnée l’occasion d’intervenir dans une conférence sur les relations entre la Chine et le Congo. Celui qui était jusqu’ici dans l’ombre comme tout autre étudiant sera donc démasqué (découvert) au point de se voir confier la charge d’animer une série de conférence grâce à son talon qu’il a découvert dans cette Université située au sud de la Chine dans la province de Zhejiang.
Ayant vite satisfait le directeur de son collège monsieur Liu Hangwu et ses collaborateurs du fait de la qualité des thèmes qu’il développe, thèmes portant pour l’essentiel sur les relations entre le Congo et la Chine d’une part et entre l’Afrique et la Chine, d’autre part, Brinel Liwata, journaliste de Télé-Congo ayant quitté le pays depuis 2018, se voit de temps en temps invité par les médias chinois pour parler non seulement de son Congo mais également de la Chine qu’il a vite appris a connaitre car ayant choisi un mode de vie plus proche des Chinois.
Interrogé sur ce mode de vie qui se diffère de ce que la plupart des congolais mène en Chine, l’étudiant-stagiaire d’une trentaine d’année répond : « c’est pour apprendre le pragmatique chinois, une valeur très importante pour le développement de mon pays que je suis obligé de multiplier les stratégies afin de bénéficier de quelque chose qui me permettra d’apporter au Congo dès la fin de mes études universitaires en été 2022. Car, outre ce que mes professeurs enseignent à l’université, il y a également l’expérience du terrain qui compte. Le Congo entend atteindre ses objectifs de développement et l’expérience du miracle asiatique en générale et du miracle chinois en particulier permettra à mon pays de rattraper beaucoup de choses ».
En rappelle, Brinel Liwata avec pour nom complet, Itoua Liwata Boris Brinel, est un journaliste congolais, reporter et créateur de l’émission Le diplomate, Club des nations. Emission qu’il a animé de février 2016 a septembre 2018, date marquant ses débuts d’études en politique internationale, a l’université Normale de Zhejiang, dans la province chinoise de Zhejiang au sud de la Chine, près de Shanghai.
Voici un des reportages consacrés au journaliste Congolais qui est actuellement en stage d’études Universitaire en Chine.
(Jinhua evening news)

“Comparé à vous, je fais 1,9 mètre.” La première fois que j’ai rencontré Liwata, j’ai été surpris de voir à quel point il était grand et bavard, ce qui a peut-être un rapport avec sa profession.
Ancien journaliste, alors qu’il travaillait pour la télévision nationale de la République du Congo, M. Liwata a créé une émission similaire à The Diplomate, qui portait sur les relations diplomatiques entre la République du Congo et d’autres pays amis, dont la Chine.
Interview de deux ambassadeurs chinois
Liwata a interviewé des ambassadeurs de France, d’Allemagne, de Turquie, du Brésil et deux ambassadeurs de mon pays, dont l’un est Xia Huang, l’actuel envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs, et l’autre est l’ambassadeur chinois Ma Fulin, qui travaille toujours en République du Congo.
Liwata mentionne notamment que la Chine a signé un accord d’amitié et de coopération avec le Congo le 22 février 1964, “signé par le président congolais de l’époque, Alphonse Masamba Debat, et le président Mao Zedong.”
En 2016, Liwata est venu en Chine pour la première fois car il se rendait à Pékin pour participer à un séminaire destiné aux journalistes africains. En plus de Pékin, il a passé quelque temps à Qingdao, un séjour qui a donné à Liwata une étrange impression de la Chine : “Tout est beau et les bâtiments sont grands.”
Liwata a dit qu’il avait l’habitude d’entrer en contact avec des Chinois de temps en temps au Congo, et qu’ils étaient plus petits comparés à la taille des Congolais. Après avoir vu la construction en Chine, il s’est émerveillé : “C’est incroyable que les Chinois aient réussi à créer un monde aussi grand.”

C’est pratique de faire ses courses à Jinhua.
Liwata estime que pour faire un travail médiatique dans la diplomatie, en plus de présenter son pays, il doit connaître quelque chose de la culture de chaque pays afin de pouvoir mieux communiquer. En 2018, il a eu l’occasion d’étudier à l’étranger à l’université normale de Zhejiang, où il s’est inscrit au programme de politique internationale de l’Institut d’études africaines de l’université.
Après son arrivée à Jinhua, l’impression la plus profonde de Liwata est que la ville est bien aérée, que les routes sont larges et que les fleurs au bord des routes embellissent encore plus la ville. “La plus grande différence avec les grandes villes est qu’il n’y a pas de métro.” Cependant, le métro est en construction depuis quelques années déjà et Liwata s’en réjouit.

Lorsqu’il est arrivé à l’école, la transition entre le statut d’animateur d’une émission nationale bien connue et celui d’étudiant ordinaire a été quelque peu inconfortable pour Liwata. Il a déclaré qu’auparavant, lorsqu’il faisait l’émission, il rencontrait des ambassadeurs et était toujours devant la caméra en costume pour faire des interviews ; maintenant, il doit s’asseoir dans une salle de classe et écouter humblement ses professeurs lui transmettre des connaissances. La bonne nouvelle, c’est que les enseignants et les élèves de l’école sont très gentils avec lui, ce qui a raccourci sa période d’adaptation.
Liwata est un bon élève, il entre et sort de la classe et se donne des cours supplémentaires en plus de ses études. Pendant son temps libre, il aime se promener dans le quartier et apprendre à mieux connaître Jinhua. M. Levat loue une chambre à Huang Qiaotou, dans le canton de Qianxi, dans le district de Wucheng, où il peut sentir les “feux d’artifice” dès qu’il quitte la maison. Vivant ici depuis 4 ans, il est le seul Africain de sa communauté dans ce quartier périphérique de Jinhua. Parce qu’il est étranger, et parce qu’il est grand et voyant, beaucoup de gens le salueront quand ils le verront. Même si Liwata parle français et que les gens ne peuvent pas communiquer correctement, ils peuvent tout de même communiquer grâce au langage corporel et surtout à la langue chinoise qu’il commence à parler avec un accent étranger.
Il y a beaucoup de nourriture à la cafétéria de la ZSU, mais Liwata a l’habitude de cuisiner son propre riz. Il pense que le riz chinois est différent de la façon dont le riz est cuisiné dans son pays, par exemple, le riz cuit chinois est juste du riz blanc ordinaire, alors que dans son pays, ils ont l’habitude de mettre du sel et de l’huile dedans. “Peut-être que c’est plus résistant à la faim de manger de cette façon.” Son expérience du shopping à Jinhua a été excellente, et il a pu acheter tous les ingrédients dont il avait besoin dans les supermarchés et les magasins de proximité.
Écrire un récit sur son expérience de la scolarité à Jinhua
Dans l’album du téléphone de Liwata, il conserve de nombreuses photos de ses précédentes interviews avec des diplomates de différents pays, ainsi que de nombreuses photos prises à Jinhua. La plupart de ces photos représentent deux personnes ensemble, certaines avec des ouvriers du bâtiment, d’autres avec un vieil homme qui cultive des légumes, d’autres encore avec une femme de la communauté. Liwata chérissait ces photos et était prêt à en raconter l’histoire au journaliste.
Bien qu’il s’agisse de personnes tout à fait ordinaires, Liwata pense que pour vraiment pénétrer la Chine et Jinhua, il ne faut pas se contenter de regarder les gratte-ciels superficiels, mais entrer en contact avec ces vieux fermiers, ouvriers de la construction et tantes de la communauté, plus terre à terre. “Leurs vies reflètent un côté plus authentique de Jinhua.” En entrant en contact avec eux, M. Liwata a déclaré qu’il en était venu à apprécier davantage la beauté de Jinhua, une vraie beauté, qu’il a consignée par écrit. Aussi, apprend-t -il par la même occasion beaucoup de chose comme par exemple, la rigueur et le pragmatisme chinois.
Il y a un an, Liwata a commencé à écrire un livre intitulé “From Media to Diplomacy”, qui est maintenant terminé et en phase de révision. “Il y a environ 200 pages, et c’est très épais.” Ensuite, Liwata écrira un livre sur sa scolarité et ses expériences de vie à Jinhua, ce qu’il souhaite faire avant de quitter Jinhua.
À Jinhua, Liwata s’est également fait de nombreux amis. Il était accompagné de son ami Qu Pan, qui est originaire de la province de Shaanxi. Qu Pan, originaire du Shaanxi, est étudiant à l’Institut d’études africaines de l’université normale de Zhejiang, où il étudie le français. Il a rencontré Brinel Liwata en classe il y a un an, et tous deux ont beaucoup en commun parce qu’ils partagent la même langue. “Il est particulièrement gentil et aime traiter avec les Chinois”. Qu Pan a dit.
Brinel Liwata a déclaré que Jinhua l’a fait se sentir en sécurité. En 2019, sa femme est également venue à Jinhua. “Elle pense que Jinhua est très bien, les gens qui vivent ici sont très libres et les nouvelles diffusées sont toutes très positives, ce qui est très apprécié.



Avec ACI (AGENCE CONGOLAISE D’INFORMATION)

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